Réseaux sociaux. Restrictions budgétaires : « C’est les fakakirs qui payeront la sauce. Et les députés alors ! »

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Le Premier ministre a annoncé ce 24 décembre le nouveau tour de vis budgétaire, décidé après le conseil restreint, convoqué hier par le président Abdelaziz Bouteflika. Sur les réseaux sociaux ces déclarations ne passent pas. Les internautes dénoncent certaines mesures, notamment le gel des recrutements dans la fonction publique. Une mesure jugée nocive pour la jeunesse algérienne.

Bonjour le chômage !

Sur Facebook, Rahou Akli écrit : « C’est tout ce que vous avez trouvé comme mesure ? Priver nos enfants de recrutement !!! Eh bien ». Désabusé, Azzouz S-b dénonce : «Vous allez bloquer les projets, donc une masse importante au chômage, essayez messieurs de vérifier vos dépenses et vos salaires ». Arezki Adjaoute est du même avis, et il le fait savoir avec un soupçon d’ironie : « Geler les recrutements dans la fonction publique l’aoualad elfakakir ».

Toujours sur Facebook, Rania fait des propositions : « Au lieu de geler le recrutement dans la fonction publique, il faudrait d’abord songer à mettre à la retraite les plus de 60 ans, rationaliser ensuite ce recrutement, et prendre des mesures drastiques sur les budgets de fonctionnement de l’ensemble des institutions ».

Les députés montrés du doigt !

Quand le Premier ministre annonce des restrictions budgétaires pour faire face à la crise, les internautes proposent mieux. Réduire les salaires des députés et des ministres. Nawel invite le gouvernement à réduire ses propres dépenses : «  Qu’ils commencent, eux à modifier leur train de vie !! »

Pour Rabah, « La solidarité commence par la baisse des salaires des hauts fonctionnaires, surtout les ministres et les députés, et la récupération de l’argent public détourné ». Karim pense la même chose : « C’est les fakakirs qui payeront la sauce. Et les députés alors ! ».

 


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