Deux jours après celle des patriotes. Une manifestation de gardes communaux empêchée à Alger

Garde-communaux

Des gardes communaux, qui voulaient marcher ce mercredi 10 décembre à Alger, ont été empêchés par la police de quitter la gare routière de Kharouba (Caroubier, est de la capitale), a-t-on appris auprès de leur coordinateur, Aliouat Lahlou. Selon lui, au moins 500 gardes communaux sont venus de 16 wilayas par bus, mais « j’ai rencontré seulement une trentaine de gardes communaux à la gare routière », a-t-il précisé.

L’université d’été de l’AIS

La police a proposé aux gardes communaux de constituer une délégation pour être reçue par les autorités. Mais les protestataires ont refusé cette solution, selon M. Lahlou. Ils ont remis la liste de leurs revendications à la police pour qu’elle soit transmise aux autorités concernées. Parmi les revendications figurent notamment la reconnaissance de leurs sacrifices, des demandes d’ordre social et une dénonciation de la tenue de l’université d’été de l’ex-AIS en août à Jijel, selon la même source.

Les gardes communaux ont fixé un ultimatum aux autorités : si leurs revendications ne sont pas satisfaites, ils reviendront le 17 décembre à Alger pour manifester.

Cette tentative de marche intervient deux jours après celle des patriotes. Lundi, ces civils qui ont pris les armes contre le terrorisme durant les années 1990 ont tenté de marcher de Blida à Alger. Ils ont été stoppés par les forces de sécurité à Brikhadem, à l’entrée de la capitale.


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