Le trafic ferroviaire entre Alger et l’Est du pays paralysé par des chômeurs à Beni Mansour (Béjaïa) (Actualisé)

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Le trafic ferroviaire entre Alger et l’Est du pays est paralysé. Une vingtaine de jeunes chômeurs ont procédé dès l’aube de ce vendredi 5 décembre à l’occupation de la gare ferroviaire de Beni Mansour à l’ouest de Béjaïa, d’où transitent les trains entre Alger et l’Est du pays.

Aucun train n’a été autorisé à circuler par les manifestants qui réclament du travail et l’amélioration des conditions de vie dans cette région pauvre en infrastructure.

Il y a quelques jours, des contractuels de la SNTF avaient procédé à l’occupation de la gare ferroviaire de Beni Mansour pour réclamer le renouvellement de leur contrat de travail. Cinq d’entre-eux ont pu décrocher des contrats de travail pour une durée indéterminée (CDI) et les autres ont été réintégrés temporairement, selon une source proche de la SNTF.

Le directeur général de la SNTF : « Un nombre limité d’emplois… »

Yacine Bendjaballah, DG de la SNTF : « J’ai appris qu’il y avait un groupe d’habitants de Beni Mansour qui se sont mis sur la voie (ferrée) pour demander du travail (à la SNTF). Dans cette localité, la principale activité est celle des chemins de fer. D’après les dernières informations que j’ai obtenues, car je suis en déplacement, on leur a demandé de s’organiser et de constituer un groupe pour qu’ils viennent à Alger.  Apparemment, on a pu leur offrir un nombre limité de postes d’emplois mais ils ne sont pas satisfaits. Il faut savoir que nous sommes limités en termes de postes d’emploi. »


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