REPORTAGE. Dans l’usine Renault Algérie (VIDEO)

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Trois semaines après son inauguration, l’usine Renault de Oued Tlelalt près d’Oran n’a pas encore atteint son rythme de croisière. « Vingt-cinq voitures sont assemblées quotidiennement », précise Bernard Sonilhac, P-DG de Renault Algérie production, la société détenue à 51% par l’Etat algérien et à 49% par le constructeur français, lors d’une visite de l’usine ce mardi 2 décembre.

Une capacité de production en hausse régulière depuis le 10 novembre, date de l’inauguration en grande pompe de l’usine. « Nous étions à 10, puis 15 et nous atteindrons 30 véhicules la semaine prochaine », affirme M. Sonilhac. « Nous arriverons par la suite à une capacité de production de 70, voire 100 voitures par jour », promet M. Sonilhac.

La capacité de production sera de 25 000 véhicules par an dans la première phase. Elle pourrait être augmentée à 150 000. « Tout dépendra de la demande », souligne Bernard Sonilhac qui insiste sur la « qualité » de la Renault Symbol. « La sécurité et la qualité restent nos priorités », explique-t-il.

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« Le montage est loin d’être facile »

Lors de la visite de son usine, le P-DG de Renault Algérie a répondu aux critiques formulées contre la Renault Symbol algérienne. « Le montage est loin d’être facile », a-t-il relevé. Selon lui, « commencer par le montage est la solution la plus appropriée pour atteindre le meilleur système de management qualité ». Le P-DG a également mis l’accent sur le niveau d’exigence de Renault.  « Nous avons un niveau d’exigence féroce », a-t-il affirmé.

Des formations ont été dispensées aux 350 employés afin que la Symbol algérienne n’ait rien à envier aux autres voitures, selon le P-DG de Renault. Une seconde équipe de 345 employés sera recrutée et formée. « Les employés de l’usine Renault Algérie sont jeunes. La moyenne d’âge est de 35 ans », selon M. Sonilhac, qui se réjouit que 38% de l’effectif total soient des femmes. « Nous comptons arriver à la parité », promet-il.  Le P-DG promet également que 87% du personnel sera algérien dans les mois à venir.

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Prémisse d’une industrie automobile en Algérie

Dans le parking de l’usine, plusieurs Symbols « made in Algérie » sont fièrement exposées. A l’intérieur de l’unité de stockage, des carrosseries de la Symbol, fabriquées en Roumanie, et des cartons contenant les différentes pièces sont entreposés.

Dans l’unité d’assemblage, se trouvent  trois ateliers : emboutissage, tôlerie et peinture. « Les portes sont démontées pour ne pas être endommagées », explique le P-DG de Renault Algérie. Plusieurs employés en uniformes et gilets verts s’affairent à assembler les différents composants de la Symbol. Les bureaux des chefs d’unités sont installés au sein même de l’unité. « Cela permet au chef de l’unité de tout observer et de faciliter le contact avec les employés », explique le P-DG.

Une fois l’assemblage terminé, le véhicule est essayé sur une piste extérieure. Un conducteur qui vient d’effectuer un essai attend les consignes. « La voie est libre, tu peux passer », lui indique un collègue. La voiture passe par la suite au « lavage » pour que son étanchéité soit vérifiée. Après la signature électronique qui permet que le véhicule soit répertorié et qu’il puisse être identifié vient la dernière étape : des employés munis de gants blancs procèdent minutieusement à la vérification de la voiture. « Toute anomalie est signalée. Aucune erreur n’est tolérée », conclut le P-DG de Renault Algérie production. La Symbol est prête à être commercialisée.

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