Une véritable démonstration de force. Ali Haddad a achevé, ce jeudi 20 novembre, sa campagne électorale pour la présidence du FCE avec un meeting à Alger en présence d’une dizaine de ministres dont ceux des Finances, de l’Industrie, du Transport et de la Communication, le wali d’Alger, des hommes d’affaires, le patron de l’UGTA. Des invités dont des ministres ont dû attendre pendant près d’une heure l’arrivée du patron de l’ETRHB.
Après un court reportage sur les précédentes rencontres organisées notamment à Oran et Hassi Messaoud dans le cadre de sa campagne puis un portrait du candidat, Ali Haddad est rentré dans la salle archicomble sous des applaudissements nourris.
Cinq axes
Dans son discours, l’unique candidat à la succession de Réda Hamiani à la tête du FCE a expliqué les cinq axes de son programme. Il s’agit notamment de l’organisation d’une « connexion adroite avec les pouvoirs publics », de faire « du Forum le pôle représentatif de l’entreprise » et « d’organiser une plus grande proximité avec les adhérents ». « Le Forum doit continuer à avoir une parole très forte », a-t-il lancé. L’objectif étant de « libérer l’initiative » et « promouvoir l’entreprenariat ».
Ali Haddad a conclu son discours en citant un extrait du discours prononcé par le président Bouteflika le 27 avril dernier où il appelait tout le monde à travailler pour « l’Algérie dont ont rêvé nos héros martyrs ». Un court débat a eu lieu par la suite. Parmi les intervenants, le patron de la centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd, qui a déclaré : « C’est un honneur d’être au sein de cette auguste assemblée », a-t-il lancé en citant les ministres, le wali et d’autres personnes. Tutoyant le candidat, il lui formule deux propositions : « Agir pour l’épanouissement de la dimension sociale de l’entreprise et la formation professionnelle ».
Les engagements de Haddad
Á la fin du débat et avant le dîner, Ali Haddad a formulé 15 engagements dont « le renforcement du dialogue avec les pouvoirs publics et les partenaires sociaux », « fédérer toutes entreprises petites, moyennes et grandes » et « mobiliser les chefs d’entreprises pour qu’ils fassent entendre leur voix ».
Le patron de l’ERTHB s’engage aussi à « œuvrer pour l’ouverture à l’initiative privée des secteurs tels que le transport aérien, le transport maritime de voyageurs et de marchandises, le secteur bancaire et financier qui reste encore fermés pour l’entreprise algérienne », dit-il, en promettant « de mettre en place au sein du FCE une cellule de prise en charge des entreprises en difficultés ».
Réactions
Abdelkader Zeraïmi, P-DG de SIM (agroalimentaire) : « Le FCE devait se rajeunir d’une part et d’autre part, M. Haddad est la personne la plus indiquée par rapport à sa position professionnelle. C’est un industriel. L’expérience qu’il a dans son groupe lui permettra de mener le Forum à des résultats très positifs dans l’avenir ».
Mohamed Baïri (Ival, concessionnaire automobile) : « C’est un programme riche, fédérateur, rassembleur. En deux mots, on espère que l’entreprise algérienne en général va se libérer avec ce programme ».
Hassen Khelifati (Alliance assurances) : « Son programme est riche, varié, complet. Mais est-ce que l’équipe qui sera autour de lui aura la force et l’énergie pour réaliser ce programme ? »
