Ali Haddad répond à ses détracteurs : « On n’a pas d’argent sale ! »

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Aussitôt élu président du FCE ce jeudi 27 novembre, Ali Haddad a répondu aux attaques dont il a fait objet notamment de la part de Louisa Hanoune. « Je ne peux pas quitter d’endroit sans parler des événements qui se sont passés (…). On a eu quelques attaques. Je suis blindé avec vous. Avec vous, je n’ai peur de personne. On peut faire face à n’importe quelle attaque ou agression », a-t-il lancé aux membres de l’association patronale dans un discours prononcé après son élection.

« J’aurais souhaité que les attaques viennent de l’extérieur (du pays). Arrêtons la jalousie, l’envie. Mon grand-père est tombé au champ d’honneur quinze jours après le déclenchement de la Révolution. Mon père a été emprisonné. Nous n’avons pas d’argent sale ! Notre réussite est celle de toute la famille », a-t-il ajouté.

« J’ai commencé avec un ouvrier »

Dans une conférence de presse organisée par la suite, il est revenu sur la présence des ministres lors son dernier meeting à Alger, le 20 novembre. Les membres du gouvernement sont des Algériens. Ils portent l’entreprise algérienne comme nous la portons, ils s’intéressent à ce que fait le Forum et « ils veulent développer leur pays », a-t-il indiqué. Ali Haddad a réaffirmé également sa volonté de travailler « étroitement » avec le gouvernement.

Questionné sur les déclarations de la Secrétaire générale du PT, Ali Haddad a souligné : « Laissons le peuple juger, rendre le verdict. Moi j’ai commencé avec un ouvrier, je suis à 15 000 travailleurs directs et peut être 150 000 indirects ». « Les gens qui créent de l’emploi chaque jour ont le droit d’être respectés », a-t-il ajouté.

Ali Haddad a assuré que les portes du FCE resteront ouvertes devant les membres qui ont démissionné. « Nous les avons invités à plusieurs reprises et nous avons ouvert les portes à toutes les entreprises », dit-il. Le patron de l’ETRHB a appelé à « hausser le niveau » et à « travailler ». Ali Haddad a également appelé le président de la République, les élus, les gouverneurs, les ministres à aider l’entreprise algérienne. « L’évolution du pays ne pourrait se faire qu’avec l’entreprise alors soutenons-la », a-t-il insisté.

Le P-DG de l’ETRHB s’est ensuite engagé à verser 15 millions de dinars au Forum pour la construction du nouveau siège avant d’inviter tous les adhérents à faire ce qu’ils peuvent pour ce projet.


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