Hospitalisation de Bouteflika. Amara Benyounes : « J’attends le communiqué de la présidence ! »

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Amara Benyounès, secrétaire général du MPA et ministre du Commerce, a affirmé, ce samedi 15 novembre, ne détenir « aucune information particulière » sur l’état de santé du président, Abdelaziz Bouteflika, dont l’hospitalisation en France a été annoncée par plusieurs médias français.

« Je n’ai pas d’informations particulières sur l’état de santé du président de la République », a-t-il répondu à une question de TSA, en marge du Conseil national de son parti. « S’il a, réellement, été transféré, comme ils l’ont dit, je pense qu’il va y avoir un communiqué de la présidence de la République qui va dire exactement ce qui s’est passé », a-t-il ajouté en insistant : « Si c’est vrai, j’attends le communiqué de la présidence ! ».

Dans son discours d’ouverture des travaux du Conseil national du MPA, Amara Benyounès a qualifié de « charognards » ceux qui se réjouissent « de cette nouvelle ou de cette rumeur ». « Notre soutien au président est total et il n’est pas conditionné (…) La question de la vie et de la mort est entre les mains de Dieu et n’est entre les mains de personne d’autre », a-t-il lancé. Le chef du MPA a précisé également que ce « soutien est politique » et repose sur « la base d’une conviction et d’un projet ».

Benyounès a ensuite tiré à boulets rouges sur l’opposition qui appelle à l’application à l’article 88 de la Constitution et à une période de transition. « Ils ne peuvent pas avoir les deux », assure-t-il. « L’opposition de Zeralda n’est d’accord que sur un point, le départ du président Bouteflika », a-t-il ajouté. Même le rôle de l’institution militaire n’a pas été tranché par cette opposition, selon lui. « Certains d’entre eux disent que l’institution militaire est la seule qui a la légitimité et la crédibilité pour diriger la période de transition et d’autres disent que toutes les institutions algériennes peuvent le faire à part l’ANP », a-t-il rappelé. Avant d’ajouter : « Nous, on le dit, on a salué l’ANP pour l’arrêt du processus électoral mais le rôle de l’armée n’est pas politique, son rôle est de protéger la patrie ».


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