Entreprises algériennes souhaitant investir à l’étranger : le gouvernement dit non

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Les entreprises algériennes ne sont pas autorisées à investir à l’étranger,  a affirmé Abdeslam Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines, ce jeudi 6 novembre sur les ondes de la Radio Chaine III. « Il y a d’abord du travail à faire dans notre pays », a-t-il argumenté. « Investir à l’étranger va venir avec le temps », a ajouté le ministre. Cette mise au point intervient alors que plusieurs opérateurs algériens, dont Cevital, souhaitent investir à l’étranger.

Abdeslam Bouchouareb a expliqué la stratégie mise en place qui consiste à faciliter la création des entreprises, à améliorer l’attractivité de l’Algérie pour les investisseurs étrangers et à encourager la délocalisation d’entreprises internationales de référence vers l’Algérie. Selon le ministre, l’Algérie est dans « une position idéale pour recevoir les projets de délocalisation ». « La position géographique et notre climat des affaires met notre pays dans une  position idéale pour pouvoir recevoir les projets de délocalisation », souligne M. Bouchouareb.

Évoquant la restructuration du secteur public, le ministre n’a  pas écarté la possibilité d’une « révision du Code des marchés publics ». Il a également mis l’accent sur l’importance de promouvoir des filières industrielles prioritaires et à potentiel de croissance, comme la mécanique. « La sous-traitance est en train d’émerger en Algérie », a-t-il affirmé en rappelant que l’objectif fixé par les autorités algériennes est d’atteindre une croissance économique de 7% d’ici 2019.


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