Moines de Tibhirine : la volte-face des juges français

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InfoTSA. L’Algérie et la France peinent à s’entendre sur la conduite de l’enquête sur la mort des moines de Tibhirine. Le désaccord porte sur le lieu où seront analysés les prélèvements effectués sur les crânes des religieux assassinés en 1996 par un groupe armé.

Les juges français se plaignent du refus d’Alger de ne pas les avoir laissé repartir avec les prélèvements effectués sur les crânes des moines pour effectuer les analyses en France. « On ne peut pas les laisser effectuer les analyses en France. Elles se feront en Algérie. C’est une question de souveraineté », affirme une source judiciaire algérienne, proche de l’enquête.

Les juges français pensent que les Algériens n’ont pas les moyens pour effectuer les analyses. « C’est faux, répond notre source. La police et la gendarmerie disposent de laboratoires bien équipés pour faire ce genre d’analyses ».

Afin de convaincre la partie française, Alger a proposé aux juges français d’assister à l’analyse des prélèvements, selon la même source. « Les juges français ont refusé alors qu’au départ ils étaient d’accord pour que les analyses se fassent en Algérie », affirme notre source.

Les moines du monastère de Tibhirine avaient été assassinés le 21 mai 1996 par le Groupe islamique armé (GIA).


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