Le gouvernement répond en partie aux revendications des policiers sans céder sur Hamel et le syndicat

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Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a présidé, ce dimanche 16 octobre, une réunion interministérielle consacrée à l’examen des revendications formulées la semaine dernière par les policiers protestataires. Selon le communiqué rendu public à l’issue de la réunion, le gouvernement a répondu positivement à l’essentiel des revendications socioprofessionnelles des protestataires.

Mais le texte ne fait aucune référence à la création d’un syndicat comme l’ont réclamée les policiers. Sans surprise, la revendication concernant le départ du DGSN Hamel n’a pas été satisfaite.

Dans le communiqué, les autorités reconnaissent que les agents de la Sûreté nationale « exercent leurs missions dans des conditions contraignantes, et souvent éprouvantes ».

Des salaires revus àla hausse

Concrètement, le gouvernement a décidé de revoir les salaires des policiers. Plusieurs indemnités seront débloquées. Il s’agit  notamment « de la mise en œuvre d’une indemnité au profit des agents de la Sûreté nationale, avec effet du 1er novembre 2014 » et « la revalorisation de l’indemnité de zone, actuellement servie aux agents de la Sûreté nationale avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2012 ». Mais ce n’est pas tout, le gouvernement a décidé « d’octroyer une indemnité de déplacement collectif par agent de la Sûreté nationale effectuant des déplacements, l’attribution de la prime de spécialisation (conducteur etc.) et de la prise en charge de la restauration des unités constituées».

En matière de logement, « une attention particulière sera accordée pour la satisfaction des demandes des agents de la Sûreté nationale dans le cadre des dispositifs et programmes existants », souligne le communiqué.

Allègement du système de travail

Dans un autre chapitre, le gouvernement a répondu favorablement à une demande faite par les policiers protestataires concernant l’organisation de leur travail. À cet effet , il a été décidé : « l’allègement du système de travail 3 fois 8 heures et le rapprochement des agents ayant des difficultés d’ordre social ou de santé de leur lieux de résidence », «l’ affectation des agents de la Sûreté nationale à l’issue de leur stage au niveau des unités républicaines de sécurité pour une période de trois à cinq ans maximum ».


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