Le calme est revenu, ce jeudi 16 octobre, dans la commune de Berriane à Ghardaïa où de violents affrontements ont éclaté hier après l’enterrement de deux jeunes manifestants, a-t-on appris auprès de Mohamed Debouz, président du bureau régional du RCD dans cette wilaya. Mais il s’agit d’un « calme précaire », précise-t-il.
Même chose dans la ville de Ghardaïa où la situation demeure tendue, selon Bouamer Bouhafs, notable malékite et président de la Fondation des Chaâmbas. « Il n’y a pas eu d’affrontements aujourd’hui mais la situation est toujours tendue », dit-il.
Seize personnes qui seraient impliquées dans les violences qui ont secoué la ville de Berriane (45 km au nord de Ghardaïa) en début de semaine ont été interpellées par les services de sécurité, rapporte l’APS.
Sept personnes ont été écrouées par le juge d’instruction du Tribunal de la même localité, a précisé l’APS citant une source judiciaire à la Cour de Ghardaïa. Ces sept personnes ont été inculpées pour « attroupement armé sur la voie publique, destruction, incendie volontaire et tentative de vol de biens publics et privés » ainsi que pour « agression sur agents de l’ordre en mission », selon la même source.
Neuf autres personnes, déférées, également, devant le juge d’instruction du Tribunal de Berriane pour les mêmes griefs, ont été placées sous contrôle judiciaire. « Ces personnes ont été arrêtées en flagrant délit sur la voie publique, lançant des pierres et autres projectiles sur les agents de maintien de l’ordre », d’après la même source.
