Sur les réseaux sociaux : « On devra désormais revendiquer le droit de manifester comme des policiers »

réseaux1

Les manifestations des policiers agitent les réseaux sociaux depuis deux jours. Les internautes s’étonnent de voir les policiers, qui répriment les rassemblements à Alger, dans la rue pour marcher à leur tour. « Il n’y a personne pour les matraquer, ce n’est pas le cas du peuple », réagit Rabah sur Facebook.

Riad décide de déposer plainte « pour tapage nocturne et trouble à l’ordre public ! » « Maintenant c’est au peuple de les empêcher de manifester », note Gaya sur le même réseau social.

Abu Calypse demande, sur Twitter, que toutes les manifestations se fassent désormais sans répression.

Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, souligne, sur sa page Facebook, l’absence de Bouteflika. « C’est la première fois que les policiers manifestent à Alger depuis 1962. Le Président est absent et nous avons dit avant les élections du 17 avril que le Président retournera chez lui et laissera le pays dans l’anarchie.», a-t-il noté.

Le journaliste Samir Mesbah pense, sur Twitter, que « le pouvoir est au bord de la rupture ».

Certains internautes, comme Larbi, espèrent voir la fin du régime actuel. « J’espère du fond du cœur que c’est la fin de ce régime »,  a-t-il écrit sur Facebook. D’autres, comme Hani, pensent qu’il y a « un complot qui se prépare ».

Des twittos se posent des questions sur le sort du DGSN, Abdelghani Hamel, après que les policiers aient demandé son départ.


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici