Les réévaluations des projets coûtent toujours cher à l’Algérie

Les réévaluations des projets coûtent cher aux caisses de l’État. En 2012, le gouvernement a débloqué un budget additionnel de 177 milliards de DA pour financer la réévaluation de plusieurs programmes en cours. Un chiffre révélé dans un document portant règlement budgétaires pour l’exercice 2012.

Ces réévaluations sont concentrées à hauteur de 95% au niveau de quatre principaux secteurs. Il s’agit des « infrastructures économiques et administratives ; agriculture et hydraulique ; éducation, formation et infrastructure socioculturelles », selon le document dont nous détenons une copie.

Pourtant, en 2010, l’Algérie avait pris une série de mesure dans la perspective de maîtriser le coût des projets. Parmi elles : la soumission de chaque réévaluation supérieure à 15% du coût initial du projet à une approbation du Conseil des ministres.

Le gouvernement avait décidé d’exiger une expertise des études de maturation des grands projets avant le lancement de leur réalisation. Une démarche qui n’a pas atteint les objectifs escomptés.


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