Le ministre du commerce Amara Benyoynes n’a pas été surpris par la flambée des prix des fruits et légumes à la veille de l’Aïd. Le gouvernement trouve même normale une telle hausse. « Vous me relancez souvent sur ce problème », s’est adressé M. Beyounes à la presse, ce jeudi 9 octobre, en marge d’une séance en plénière au Parlement consacrée aux questions orales : « Á la même question je donnerai la même réponse. Les prix en Algérie sont gérés par la règle de l’offre et de la demande. »
Les Algériens devraient subir encore cette situation et le diktat des commerçants jusqu’au jour où « Le gouvernement puisse enfin organiser et réguler ce marché. Ça va se faire avec le temps. C’est une e question qui préoccupe à plus d’un titre le gouvernement », a-t-il promis.
Intoxications alimentaires
Amara Benyounes s’est montré aussi cynique concernant un autre sujet sensible. Dans son intervention au Sénat, le ministre qui répondait à une question d’un sénateur au sujet du nombre très important d’intoxications alimentaires en Algérie. « J’invite les Algériens a bien choisir les endroits où se procurer leurs denrées alimentaires », a-t-il répondu, dégageant ainsi toute responsabilité des autorités sur un sujet de santé publique.
Enfin, Amara Benyounes a affirmé que seuls 240 magasins n’avaient pas assuré la permanence le jour de l’Aïd. Les propriétaires ne seront pas sanctionnés automatiquement. « On va d’abord enquêter. Il se pourrait qu’ils aient eu un empêchement majeur », a-t-il dit.
