Malgré la baisse des prix du pétrole, le gouvernement ne compte pas revoir les subventions des prix des produits de large consommation, l’électricité, le gaz et l’eau. Un engagement réitéré, ce jeudi 18 décembre, par Amara Benyounès, ministre du Commerce, devant les journalistes au Conseil de la Nation (Sénat). « L’Algérie n’est pas en crise », nuance-t-il. « Il ne faut pas croire ce qui est rapportée quotidiennement par la presse nationale », lance-t-il. « Certes, les prix du pétrole dégringolent, mais l’Algérie a les moyens et les capacités de faire face à cette situation», soutient-il.
Informel
Le ministre a par ailleurs annoncé que les enquêtes menées par ses services ont révélé que 44 milliards de DA circulaient dans le circuit informel. « Les services du ministère du Commerce ont multiplié les enquêtes sur le terrain ces dix derniers mois », précise le ministre. « Ces enquêtes ont permis de constater des dysfonctionnements aussi bien au niveau des marchés de gros que dans les marchés de détail », estime-t-il.
Flambée des prix
Interrogé sur l’augmentation vertigineuse des prix des fruits et légumes, M. Benyounès dégage la responsabilité de son département et l’impute à deux facteurs : la baisse de la production par rapport à celle réalisée en 2013 et à la règle de l’offre et de la demande. « N’oublions pas que nous sommes dans une économie de marché où le principe de l’offre et de la demande détermine les prix », explique-t-il.
