Interrogé sur l’insécurité qui règne dans les cités universitaires dont sont notamment victimes les étudiantes, le wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami, a eu une réponse surprenante. La question a été posée par Karim Natouri, un élu du FFS, lors d’une session de l’Assemblée populaire de la wilaya tenue le 22 septembre dernier. « J’enseigne à l’université et je connais des étudiants mais surtout des étudiantes qui font l’objet d’agressions à l’extérieur de ces cités. Donc j’ai posé le problème au premier magistrat de la wilaya lors d’une session organisée autour de la rentrée », raconte M. Natouri à TSA.
Le wali m’a répondu en disant : « Je ne peux rien faire. Lorsque j’étais jeune, moi aussi, je draguais », poursuit notre interlocuteur. Selon lui, le wali considère qu’il s’agit de question de « libertés ». Hamou Ahmed Touhami avait également cité le cas d’une cité universitaire à Iryahene à propos de laquelle des habitants l’avaient sollicité. « Il nous avait dit que les citoyens se plaignaient du fait que les étudiantes se déshabillent devant les fenêtres », assure notre interlocuteur.
TSA a tenté de joindre le wali de Béjaïa à maintes reprises. Nos tentatives sont restées vaines.