Les familles de disparus manifestent à Alger : « Ni Oujda, ni DRS »

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Les familles de disparus des années noires du terrorisme se sont rassemblées, dans la matinée de ce samedi 30 août, près de la Grande Poste et devant la maison de la presse à Alger, à l’occasion de la journée internationale des victimes des disparitions forcées.

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« Ni Oudjda, ni DRS, l’essentiel est l’Algérie ! », « Assassins généraux ! », « Les prisons secrètes, les fosses communes », scandaient les manifestants à la Grande Poste. Les portraits de leurs proches disparus entre les mains, ils ont réclamé la réouverture du dossier des disparus.

Dans son communiqué, la Coordination nationale des familles des disparus (CNFD), organisatrice de la manifestation, rappelle ses revendications dont « l’identification des lieux de détention des disparus encore vivants et leur libération, l’identification des fosses communes et des corps qui s’y trouvent à travers les tests ADN ».

« Patients et debout, pour nos enfants, nous ne nous tairons jamais », scandaient d’autres manifestants rassemblés devant la maison de la presse Tahar Djaout.

« Khaled Nezzar et Ali Belhadj sont responsables de ce qui s’est passé. J’appelle à un débat public entre ces deux personnes », indique Othmane Aouamer, militant des droits de l’homme.

Dans son communiqué, le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) rappelle que les textes d’application de la Charte pour la paix et la réconciliation « interdisent toute action en justice et imposent l’impunité des auteurs des disparitions forcées ».

Les quelques agents de la police présents sur place ne sont pas intervenus pour empêcher la manifestation.


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