Joseph A. Bell : « Un terrain de football est le dernier endroit où l’on pense trouver la mort »

9110

L’ancien gardien de but de la sélection camerounaise, Joseph Antoine Bell, livre à TSA, ses sentiments suite à la mort Tragique du joueur Albert Ebossé.

Que pensez-vous de la tragédie du décès du joueur Albert Ebossé ?

Forcément… c’est une tragédie. Dure à accepter. On vient s’amuser sur un terrain de football et c’est le dernier endroit dans lequel on pense trouver la mort.

Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez appris la nouvelle ?

De l’amertume et de la colère. Comment notre société et notre football peuvent accepter la cohabitation avec des barbares ?

Comment le peuple camerounais a-t-il réagi à la nouvelle ?

Avec une grande tristesse et surtout de l’incompréhension. Ce sont des choses aussi inimaginables qu’inadmissibles.

Comptez-vous, à l’instar de Basile Boli qui a déclaré à des confrères de la presse qu’il comptait lui et Abedi Pelé rencontrer le président de la FAF, entreprendre des démarches similaires ?

Je ne vois pas ce qu’ils auraient à lui dire. À moins de le prendre pour une personne irresponsable ! Je pense que le président de la FAF est plus que conscient de l’image désastreuse véhiculée par ce drame qui vient ternir la brillante prestation de l’équipe d’Algérie à la dernière Coupe du monde. Il n’aura pas, seulement, à cœur de réparer les préjudices mais surtout d’arrêter et châtier le coupable pour montrer la force du football qu’il dirige et rétablir l’honneur du pays.

S’il y a des gens à voir, ce sont les parents d’Ebossé qui ont grand besoin d’être consolés.


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici