Ce qu’il faut retenir du sommet Afrique – États-Unis

sommet

Alors que le premier sommet Afrique – USA se termine, ce mercredi 6 août, que faut-il retenir de la rencontre entre l’administration américaine et la quarantaine de chefs d’États africains à Washington ? TSA a retenu quatre principaux événements.

La bourde

Elle a été commise par le président Barack Obama lui-même. À la veille de l’ouverture de cette réunion, il déclare que toutes les délégations africaines venues de pays touchés par le virus Ebola subiraient des tests médicaux à leur arrivée sur le sol américain. Afin d’éviter le « risque marginal, infinitésimal d’exposition ». Ce qui impliquait les chefs d’États concernés…

Si le Président cherchait à rassurer ses compatriotes sur le risque de propagation du virus, cette déclaration a été plutôt mal perçue par ses homologues.

Un acte inélégant envers ses invités. Étrange pour celui qui se définissait, mardi 5 août en conférence de presse, comme « le fils d’un homme d’Afrique ».

Les investissements

Barack Obama a promis 30 milliards de dollars pour le développement du continent africain. Cette aide sera répartie en aide publique et investissements privés. Elle est aussi destinée à rattraper un peu le retard américain face aux Chinois, très bien implantés en Afrique. Et à profiter du fort potentiel de croissance sur le continent, évalué à 5,8% en 2015 selon le FMI. Il faut dire que le commerce entre ces deux régions n’est pas très développé. Le locataire de la Maison Blanche a précisé que les échanges des États-Unis avec l’Afrique « sont équivalents à ceux réalisés avec le seul Brésil ». Des entreprises comme Marriott, Coca-Cola, et General Electric devraient renforcer leur présence sur le continent dans les prochaines années.

L’accord

C’était l’un des objectifs principaux de ce sommet. Évoquer le renouvellement de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), l’accord de libre-échange entre les États-Unis et l’Afrique qui arrive à échéance en 2015. De nombreux États africains, Afrique du Sud en tête, souhaitent un renouvellement de l’accord pour les 15 prochaines années. La Maison Blanche a donné son accord. Mais avant de parapher sa reconduction, le Congrès devra donner son aval, ce qui n’est pas gagné puisque les Démocrates n’ont pas de majorité absolue.

Et l’Algérie ?

Selon l’agence APS, le Premier ministre Abdelmalek Sellal devrait quitter Washington avec quelques opportunités d’investissement. Le chef du gouvernement a notamment rencontré le patron de General Electric, Geffrey Emmelt. Le dirigeant de la firme américaine devrait se déplacer prochainement à Alger pour envisager de nouveaux projets, un an après la signature d’un contrat de construction de 6 centrales électriques en Algérie pour 2,2 milliards de dollars. Des rencontres avec les patrons de Dow Chemichal (énergie) et Merck (industrie pharmaceutique) ont également eu lieu.

 


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici