Malgré une légère baisse des prix, les consommateurs se plaignent de la cherté des produits

légumes

Deux semaines après le début du mois de ramadan, les prix des fruits et légumes ont enregistré une légère baisse allant généralement de 5 à 10 DA. Mais les consommateurs trouvent les prix toujours élevés. « Je ne vois pas de quelle baisse ils parlent ! Vous êtes en train de voir, tout est cher », remarque une sexagénaire, rencontrée ce dimanche 13 juillet, au marché Clausel dans le centre d’Alger. Le léger recul des prix est certes bien accueilli, mais les consommateurs veulent plus. « Cette baisse n’est pas significative. Tout reste cher », se plaint une autre dame, venue faire son marché. Les commerçants pensent aussi que les prix n’ont pas baissé d’une façon significative. « Les prix ont baissé, mais on ne peut pas parler  d’une baisse importante », affirme un marchand, en précisant que la majorité des légumes ont baissé de « 5 à 10 DA seulement  ». Pas de quoi ravir les ménages. Et selon ce commerçant, il ne faut pas s’attendre à des baisses importantes des prix avant la fin du ramadan. « La production n’est pas importante en juin et juillet et il y a une forte demande durant le ramadan. Les prix resteront donc élevés », avance-t-il.

Parmi les rares légumes dont le prix a baissé d’une façon importante figure la courgette qui a perdu 60 dinars en deux semaines. Elle est passée de 140 à 80 DA le kilogramme. « Même à ce prix-là, la courgette reste chère », estime une dame, la quarantaine. Les oignons sont cédés à 40 DA alors que la pomme de terre est à 60 DA le kilogramme. « Un pauvre ne peut pas survivre avec ces prix », s’indigne une autre cliente.

Les prix des fruits restent, pour leur part, élevés. Les dattes, fruit prisé durant le Ramadan, s’affichent à 750 DA le kilogramme, alors qu’elles ne dépassaient pas les 650 DA, il y a de cela quelques jours. Le prix des viandes fraiches reste stable, mais élevé. Le kilo de poulet est affiché entre 280 et 300 DA. La viande rouge ovine est affichée à 1 500 DA alors que la viande bovine est à 1 200 Da. « Ces prix ne sont faits que pour les riches », déplore une autre cliente. « Il est impossible pour des gens, même aux revenus moyens, de tenir le coup jusqu’à la fin du mois », dit-elle. «  Pour la viande, on est obligé de se rabattre sur le congelé. La viande fraiche est intouchable », ajoute la dame. Comme elle, plusieurs personnes ont décidé de se rabattre sur la viande congelée comme en témoigne la longue file devant un magasin spécialisé dans la vente de ce produit. Le kilogramme de viande rouge congelé est cédé à 700 DA.


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