Dimanche, lors d’une rencontre avec les militants de son parti, le chef du gouvernement marocain a évoqué plusieurs sujets de politique internationale, dont la relation avec l’Algérie, rapporte le site marocain Le360.ma. Et bien entendu, le sujet des frontières terrestres fermées depuis 20 ans était au cœur de son intervention.
Selon M. Benkirane, Alger refuse d’ouvrir la frontière car les autorités craignent que les Algériens découvrent de l’autre côté un Maroc prospère et stable, contrairement à l’image qu’elles présentent aux Algériens.
« Une fois les frontières ouvertes, les officiels se disent que leurs compatriotes vont découvrir la réalité d’un pays qui vit dans la stabilité et le progrès », a expliqué le Premier ministre marocain. « Ces visiteurs vont se demander comment un pays qui a une dette globale de 600 milliards de dirhams vit mieux que Algérie qui a une trésorerie excédentaire de 250 milliards de dollars », a-t-il ajouté. Une nouvelle déclaration qui ne va pas contribuer à apaiser les tensions entre Alger et Rabat.
