L’État va lancer des emprunts obligataires pour financer des projets

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Conséquence directe de la chute des cours du pétrole, le gouvernement va recourir à l’emprunt obligataire pour financer certains projets, a appris TSA d’une source proche de l’Exécutif. Comprendre : l’État va s’endetter en interne via l’émission de bons du trésor et des obligations.

Une dette publique faible

« Il est impératif de diversifier les sources de financement des grands projets, qui jusque là et grâce à l’aisance financière, ont été financés par le budget de l’État », précise notre source. Il s’agit là de l’une des décisions importantes prise lors du Conseil restreint présidé par Abdelaziz Bouteflika le mardi 23 décembre.

Le gouvernement dispose d’une importante marge de manœuvre. La dette publique algérienne représente 8% du PIB, l’un des taux les plus faibles au monde. La baisse des revenus pétroliers ont contraint le gouvernent à se tourner vers d’autres sources de financement pour les projets en cours de lancement.

La dette extérieure exclue

Seule ligne rouge fixée : « le recours à l’endettement extérieur qui est complètement écarté ». L’Algérie a terminé l’année 2013 avec une dette extérieure à un niveau historiquement bas. Alors que la dette extérieure publique de l’Algérie était à 20,4 milliards de dollars en 2000, elle se situait à la fin de l’année 2013 à 374 millions de dollars à peine.

Quels sont les projets concernés par la nouvelle mesure ? Notre source affirme « qu’une liste des secteurs concernés sera établie très prochainement ». « Les ministres sont invités chacun dans leur secteur à établir les projets prioritaires qui seront soumis au premier ministre pour validation », ajoute notre source. Selon une autre source, « le gouvernement réfléchit à recourir à l’emprunt obligataire interne pour financer l’achat de 51% de l’opérateur Djezzy ».


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