Le RCD décoche des flèches en direction du pouvoir et du FFS

Le RCD estime que « le dialogue initié par le pouvoir autour d’une énième révision de la Constitution a viré exclusivement à un défilé de clientèles confirmant ainsi son isolement au plan interne ». « Cela est d’autant plus vrai que même ceux qui ont répondu à l’invitation se sont vite empressés de déclarer que leur participation n’est pas une caution pour cette démarche », écrit le parti dans un communiqué, en allusion à la déclaration faite par le FFS à l’issue de la rencontre de son représentant avec Ahmed Ouyahia.

S’agissant du plan d’action du gouvernement, le RCD souligne que « l’opinion publique retiendra le ‘refus obstiné’ du gouvernement  ‘de l’officialisation de la langue tamazight’. Mais aussi ‘le passage en force pour accorder aux multinationales des concessions d’exploitation du gaz de schiste pour écouler leur technologie et disposer d’un champ d’expérimentation dans le Sud du pays’ », poursuit le parti. « L’objectif de croissance de 7% à l’horizon 2019 n’est ni réaliste, ni crédible d’autant qu’aucun segment de développement n’est clairement identifié », assure-t-il.

Bilan de la conférence de transition nationale et actes d’intimidation

Le RCD fait également le bilan de la conférence pour les libertés et la transition démocratique qui s’est tenue le 10 juin. Une conférence qui a « confirmé également l’isolement du pouvoir dans une conjoncture où ce dernier tente de racheter une crédibilité et une légitimité, par des consultations alibis autour d’un texte faisant office de projet de Constitution ». « L’essentiel des partis politiques, des organisations de la société civile et des personnalités d’horizons divers était présent ou représenté à cette conférence sur la base de la lettre d’invitation et du projet de plateforme élaboré par la CNLTD », écrit le parti.

Dans son communiqué, le parti évoque des « intimidations », et plus précisément « l’irruption illégale des gendarmes dans le siège du parti au niveau de la localité de Béni-Mouhli (wilaya de Sétif) ». Il dénonce également le « refus opposé par l’administration de la wilaya de Boumerdès à la demande de l’organisation d’une conférence publique durant cette dernière semaine ».


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