Annoncé en 2012, le projet de création d’une filiale en Algérie par le géant des télécoms Alcatel-Lucent tarde à voir le jour. « Nous voulons investir en Algérie dans le cadre de la loi 49/51. Nous avons soumis le projet de création d’une filiale algérienne, en partenariat avec des partenaires locaux, aux autorités algériennes. Le projet sera concrétisé durant le
1er trimestre 2013 », avait affirmé à TSA, Laurent Stefanini l’ancien directeur général du bureau de représentation algérien d’Alcatel-Lucent Algérie. L’annonce de la création de cette filiale devait être faite lors de la visite de l’ex-Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, fin décembre dernier à Alger.
Interrogé pour savoir si ce projet de création d’une filiale est maintenu, Alcatel-Lucent reste évasif et maintient le flou sur la concrétisation de ce projet. « Nous tenons à réaffirmer notre plein engagement en Algérie, qui est un marché à fort potentiel, sachant que notre entreprise est présente en Algérie depuis 1998 et reconfirme sa position de n’avoir jamais eu l’intention de quitter l’Algérie », a déclaré à TSA, Sherine Aziez, du service de communication du géant mondial des équipements de télécommunications.
En 2013, Alcatel-Lucent a obtenu des contrats d’un montant global de 80 millions d’euros en Algérie. Des contrats obtenus après des rumeurs sur une délocalisation au Maroc des activités algériennes d’Alcatel-Lucent.
