Crise libyenne
« Emboîtant le pas aux diplomates : Sonatrach rapatrie ses employés de Libye », titre Le Quotidien d’Oran. « Comme attendu et emboîtant le pas aux diplomates algériens en place à Tripoli, Sonatrach a décidé de rapatrier une cinquantaine de ses employés, principalement des ingénieurs travaillant sur deux sites d’exploration en Libye pour des raisons évidentes de sécurité, rapporte hier l’AFP citant une source ministérielle algérienne sous couvert d’anonymat », rapporte le journal.
« L’Algérie se dirige vers la suspension des vols vers la Libye : l’Armée rapatrie des centaines de familles et de commerçants aux frontières libyennes », titre Echourouk. L’Algérie va vers la suspension temporaire des vols vers la Libye, notamment après que l’Armée ait déclaré l’état d’alerte maximale en fermant les frontières avec la Libye. L’Armée et les gardes-frontières ont procédé au rapatriement de plusieurs Algériens, dont des familles et des commerçants résidant en Algérie.
« Paris – Washington – Rome – Doha. Libye : qui est responsable du chaos ? », s’interroge en une Le Soir d’Algérie. « Chef de file de la coalition internationale, la France est, en grande partie, responsable de la situation chaotique qui sévit en Libye. Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont totalement désengagés de ce pays dès la chute de Mouamar El Kadhafi », note le journal.
Visite du ministre français de la Défense à Alger
Gaïd Salah s’entretient avec son homologue français Jean-Yves Le Drian : plaidoyer pour « des solutions fiables et durables » au Sahel, titre Le Temps d’Algérie. « Les derniers développements, ou plutôt les troubles qui continuent d’agiter la région du Sahel avec comme point d’orgue la dégradation de la situation au Mali, ont sans doute été au menu des entretiens entre Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense, chef d’état-major de l’ANP, et son homologue français Jean Yves Le Drian. Alors qu’elle entre dans le cadre d’une visite officielle, la venue du ministre français de la Défense intervient dans un contexte où la crise, persistant dans la région du Sahel, s’aggrave », écrit le journal.
Conseil des ministres
« Bouteflika dans sa deuxième rencontre avec l’équipe gouvernementale aujourd’hui : le plan de travail du gouvernement au cœur de la réunion du Conseil des ministres », titre El Khabar. Bouteflika réunira aujourd’hui, pour la deuxième fois en 2014, le Conseil des ministres après avoir envoyé des directives aux ministres, la semaine passée, concernant les dossiers de première priorité dont la révision consensuelle de la Constitution et le découpage administratif.
Politique
« Saâdani, Belkhadem et Belayat. FLN : la guerre des trois », titre L’Expression. « Trois hommes, trois ambitions se télescopent. Abderrahmane Belayat, Abdelaziz Belkhadem et Amar Saâdani, tous caressent le rêve de maîtriser cette machine à gagner… tout : les élections, le gouvernement, la notoriété et surtout la puissance. La guerre est ouverte entre les trois. Chacun délimite son territoire et chacun joue au sniper », note le journal.
« Soltani – MSP : le divorce ? » s’interroge en une Algérie News. « L’ex-leader du Mouvement de la société pour la paix, Aboudjerra Soltani, a-t-il changé de fusil d’épaule en allant à l’encontre de la décision prise par ses « frères d’armes » de la mouvance qui ont emprunté le chemin de l’opposition ? Rien ne va plus à l’intérieur des instances du HMS, puisque Aboudjerra Soltani est sur le point de prendre part aux consultations sur la révision constitutionnelle, lancées par la présidence de la République sous la conduite de l’ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia », rapporte le quotidien.
Éducation nationale
Le directeur de la section d’Alger de l’Office national des examens et concours (Onec), Benzemra Mustapha, a indiqué à Ennahar que la correction des copies du Bac se fera à partir de la mi-juin et se déroulera sous haute surveillance. La distribution des copies des élèves dans les centres de correction se fera de façon aléatoire, ajoute le responsable. Ce dernier explique, à titre d’exemple, que la copie des mathématiques d’un élève qui a passé son examen à Alger sera corrigée à Djelfa, tandis que la copie d’histoire du même élève sera corrigée dans une autre wilaya.
« Ses idées sur l’école font peur aux conservateurs : pourquoi Benghebrit dérange », à la une d’El Watan. « La ministre de l’Éducation nationale suscite, depuis son installation, une vive polémique. Après ses origines prétendument juives largement commentées sur la Toile, c’est son approche réformatrice d’un secteur sinistré qui est ciblée, ces derniers jours. La ministre, qui arbore un CV rendant l’espoir de voir redresser la situation de l’école qui va droit dans le mur, n’a pas que des alliés. Attaquée de tous côtés, Mme Benghebrit est présentée comme la première ennemie de la langue nationale parce qu’elle s’exprime mieux dans la langue de Molière », souligne le quotidien.
