Révision de la Constitution : le MSP ne participera pas aux consultations avec le pouvoir

ABDERRRRRR

Le MSP ne participera pas aux consultations politiques qui seront menées par Ahmed Ouyahia pour aboutir à la révision de la Constitution, indique Abderrezak Mokri, président du parti dans une déclaration à TSA. « Que Dieu leur apporte son aide. Le MSP ne participera pas à ces consultations ». Qu’en est-il de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique ? « Je ne pense pas » qu’elle y participera, affirme-t-il.

Dans son discours prononcé, ce vendredi, lors d’une rencontre avec les élus de son parti, M. Mokri a mis en garde contre la volonté du pouvoir « d’adopter la demande de l’opposition puis la diluer » en citant notamment la « Constitution consensuelle ». Ces revendications de l’opposition sont  ensuite « vidées de leur contenu ».

« Nous ne répondrons pas aux réformes  de raccommodage », a assuré Abderrezak Mokri. Ce dernier est revenu, lors de son intervention, sur la situation politique du pays après l’élection du 17 avril dernier et a évoqué les sept défis auxquels sera confronté le système. « La fête est terminée. C’est le temps de la vérité », a-t-il lancé.

Nous avons une mafia internationale

Parmi ces défis, M. Mokri a cité celui lié aux conflits d’intérêts qui verront le jour à cause de la corruption. « Nous avons maintenant une mafia internationale. Nous ne refusons que cette mafia ait un drapeau et un hymne national », a-t-il insisté. Le patron du MSP a également évoqué la maladie du président, les promesses faites aux Algériens, les inquiétants indicateurs économiques et l’existence d’une « opposition plus forte et plus consciente de ses responsabilités ».

« Comment le pouvoir va réagir face à ces défis ? », s’interroge-t-il avant de fournir quelques suppositions : « Soit il va s’assagir et accepter la proposition de transition démocratique de l’opposition, soit il va chercher à protéger ses intérêts et son existence en adoptant notamment la proposition de l’opposition tout en la diluant ». « Nous faisons notre devoir et nous leur disons accepter la transition démocratique », a-t-il conclu.

 


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