Deux jours après la fin de la campagne électorale, la bataille entre Bouteflika et Benflis se poursuit sur les réseaux sociaux

Social media communication

Après la fin de la campagne électorale, dimanche, et à moins de 48 heures des élections présidentielles de jeudi, la bataille entre les pro-Benflis et les pro-Bouteflika continue sur les réseaux sociaux.

Sur la page Facebook الفريق الإعلامي للأستاذ علي بن فليس (L’équipe de communication du professeur Ali Benflis), les pro-Benflis publient un article d’Ennahar dans lequel trois jeunes de Khenchla affirment que des partisans de leur candidat et des membres de Barakat sont venus les voir pour leur demander de sortir dans la rue le 18 avril prochain. Selon une publication publiée sur cette page, ces trois jeunes sont des repris de justice. Cette publication est très partagée sur les réseaux sociaux, depuis hier.

Sur quelques pages de soutien à Bouteflika, les partisans du Président sortant tentent de mettre en garde les citoyens contre la fitna que pourrait semer Benflis et multiplient les appels contre la violence en mettant en exergue la main de l’étranger.

Sur une image publiée sur la page « 1 million de j’aime » pour soutenir Bouteflika, l’on montre une personne qui appelle au djihad depuis Londres, ensuite on montre les citoyens entre « tués et prisonniers ». Les fans des pages de Bouteflika mettent dans leurs commentaires des images de Benflis sur lesquelles le candidat est accusé de vouloir semer la fitna et traité d’hypocrite. Sur ces pages, Benflis est également qualifié de « terroriste ».

Sur la toile les partisans des deux candidats tentent de blanchir l’image de leur champion. Sur la campagne anti-Benflis menée par les pro-Bouteflika, Ahmed indique sur Facebook que « les Algériens savent faire la différence entre le vrai et le faux ». Hasni ne comprend pas comment Bouteflika puisse redouter la présence de la main de l’étranger derrière Benflis alors qu’il s’est lui-même confié au ministre espagnol des Affaires étrangères.

Reda souligne que si Benflis voulait vraiment provoquer l’anarchie, il l’aurait fait en 2004.

Les pro-Bouteflika tentent de diaboliser Benflis sur les réseaux sociaux et le traitent de tous les noms. « C’est Benflis qui se prononce violemment en disant faites attention à vos familles. C’est le diable en personne », justifie-t-elle.

Des internautes ont trouvé la solution à ce conflit. Pour que les deux candidats soient gagnants, le futur président sera « Boutelis », dont la photo est très partagée.


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