La revue de presse

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Présidentielles

« Sellal, Ghoul et Amara : Persona non grata ! », titre en une Algérie News.  « Sellal, Ghoul et Benyounès, principaux animateurs du directoire de campagne du candidat Bouteflika, provoquent la colère des citoyens là où ils passent. Ils sont conspués, hués ou carrément chassés des régions qu’ils ont cru acquises à leur cause. Contrairement aux précédentes, la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 17 avril, pour le président-candidat, Abdelaziz Bouteflika, n’a pu jusque-là susciter un fort engouement des citoyens », écrit le quotidien.

Liberté titre en une ! « Malgré les divergences au sein de la classe politique, consensus pour une transition à définir ». Et au journal de poursuivre : « « Mandat de transition, période de transition », le mot transition fédère depuis quelques jours des personnalités politiques de sensibilités diverses. C’est devenu même un mot d’ordre pour sauver le pays de la dérive ». Le quotidien, qui cite Mouloud Hamrouche, écrit que selon lui « la solution passe par une période de transition d’un système totalement autoritaire vers un système totalement ouvert et démocratique ».

À la une d’El Watan : « Après une semaine de campagne électorale : peu d’intérêt chez les Algériens ». Pour le journal, « l’élection présidentielle du 17 avril prochain n’arrive pas à susciter l’intérêt des Algériens si l’on s’en tient à la faible mobilisation constatée durant la première semaine de campagne ». « Le caractère singulier de ce scrutin est à trouver dans l’appréhension et le rejet qu’il suscite au sein de l’opinion, et non dans l’adhésion dont peut se prévaloir une élection honnête et transparente », commente-t-il.

En une d’El Khabar, on peut lire « Les médias étrangers : l’absence de Bouteflika de la campagne se transforme en matière pour les programmes de moquerie ».  « Les journaux et magazines étrangers ont réagi, durant la semaine dernière, avec les développements dans la campagne électorale, souvent en élaborant une analyse sérieuse qui décrit la situation générale et la commente en ayant recours à des spécialistes, alors que dans d’autres cas de figure en utilisant la campagne électorale en l’absence de l’un de ses principaux candidats, Abdelaziz Bouteflika, comme matière chaude ».

Loi sur l’audiovisuel

« Des TV algériennes offshore sont installées avec l’aval du pouvoir : un champ audiovisuel avant la loi », titre Le Quotidien d’Oran. « En Algérie, la réalité « politique » précède et souvent supplante la légalité. La « règle » qui crée une constante discordance entre le réel et ce qui est prévu par la loi est très largement confirmée par le secteur de l’audiovisuel », affirme le journal.

« Des télévisions algériennes au statut « étranger », une vraie fiction juridique qui ne masque pas un état de fait, ont existé, travaillé et entretenu des ministres, couvert des activités publiques sans aucune couverture légale. Ce n’est que maintenant, avec la promulgation de la loi relative à l’activité audiovisuelle, adoptée fin janvier par le Parlement, dans le Journal officiel n°16 du 23 mars 2014 qu’une base légale existe », ajoute-t-il.

Dépassements lors de la campagne

Sur Le Soir d’Algérie, en une, on peut lire : « Oran : Tayeb Belaïz répond aux candidats qui se plaignent de dépassements : «Apportez vos preuves ». Le journal annonce qu’« une visite inattendue a eu lieu ce jeudi à Oran avec pour motif superviser les préparatifs de l’élection présidentielle et le déroulement de la campagne. Une inspection menée conjointement par le ministre d’État, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Tayeb Belaïz, accompagné du directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général major Abdelghani Hamel, ainsi que le directeur général de la Protection civile, M. Mustapha Lahbiri ».

 


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