La revue de presse du jeudi 17 avril

11

« Le statu quo ou le changement ? » s’interroge en une El Watan. « L’élection présidentielle d’aujourd’hui peut constituer l’amorce d’un processus de transition démocratique, tout comme elle peut marquer une nouvelle étape dans la consolidation d’un pouvoir monarchique. L’Algérie retient son souffle », écrit le journal.

« Rebaïne, Touati et Benflis signent un accord : action commune contre la fraude », titre Le Soir d’Algérie. « Les candidats Ali Fawzi Rebaïne, Ali Benflis et Moussa Touati ont décidé de mutualiser leurs efforts pour faire « échec à la fraude électorale » ». L’accord prévoit des actions de coordination aux niveaux local et national afin de contrer les manœuvres des partisans du quatrième mandat », note le journal qui annonce également que son prix passera à 15 DA.

El Khabar rapporte que l’armée est en état d’alerte maximale. Selon le quotidien, citant une source sûre de l’Armée nationale, toutes les unités de l’armée sont en état d’alerte dans les 48 wilayas du pays et leurs horaires de travail vont augmenter.

« 23 millions d’électeurs pour élire le nouveau président : le monde braqué sur l’Algérie », titre L’Expression qui relève l’intérêt de la presse étrangère pour les élections présidentielles algériennes. « Les ultimes développements qu’a connus la fin de la campagne électorale ont suscité un regain d’intérêt pour la présidentielle algérienne de la part des grandes capitales occidentales. Elles scrutent presque curieusement cet îlot de stabilité qui représente une exception dans le Monde arabe et au Maghreb. Des soubresauts dus à des échanges verbaux assez secs que l’on a certainement trop vite associés à des dérapages qui ont ouvert la porte à des interrogations et à des interprétations trop hâtives concernant le déroulement du scrutin du 17 avril et son devenir », souligne le quotidien.

« Élection présidentielle : appréhensions pour un scrutin sous haute surveillance », titre Le Quotidien d’Oran. « Jamais élection, dans l’Algérie post-indépendante, n’a suscité autant d’inquiétudes et d’appréhensions comme celle dont le scrutin s’ouvre, aujourd’hui, pour la collecte de plus de 23 millions de voix, aux fins d’élire un président de la République », note le journal.

« Il regrette l’échec du terrorisme dans notre pays : Abassi Madani s’en prend de nouveau à l’Algérie », titre Le Temps d’Algérie. « L’ex-numéro un du FIS-dissous, Abassi Madani, s’est encore exprimé hier, non pas pour demander pardon au peuple algérien pour le terrorisme, dont son parti politique est responsable, mais pour appeler au boycott de l’élection présidentielle qui aura lieu aujourd’hui », rapporte le journal.

« Barakat : le sit-in empêché », titre Algérie News. « Plusieurs manifestants ont été interceptés par les forces de l’ordre avant l’entame de l’action de ce mouvement, qui comprend des intellectuels et des journalistes. L’action de protestation décidée par le mouvement Barakat, prévue hier à 16 heures devant la faculté d’Alger-Centre et qui avait pour objectif de réitérer leur opposition au quatrième mandat du Président-candidat, a été finalement avorté par les forces de l’ordre », écrit le journal.


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici