La revue de presse

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Présidentielles 

« Écarts de langage durant la campagne : des novices dans la politique … », titre en une Algérie News. « Jamais dans l’histoire des échéances électorales en général, les présidentielles en particulier, le ton a atteint un tel niveau bas, où des personnalités politiques, de surcroît pesantes sur la scène nationale, dérapent. La campagne électorale pour le scrutin du 17 avril est une bataille de tout, sauf celle de programme », écrit le quotidien.

Ennahar titre en une : « Il a attaqué les gens qui appellent à l’utilisation de la force et a promis une Constitution ouverte aux libertés … Sellal : les bureaucrates et opportunistes nous ont étouffés ».  Selon le journal, à Tlemcen, Sellal a mis l’accent sur l’apport de la future Constitution pour le peuple. « La Constitution sera celle d’une nouvelle Algérie, ouverte à la démocratie et aux libertés du peuple », selon le directeur de campagne de Bouteflika.

« Le porte-parole de la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires extérieures : Nous tenons à un processus électoral équitable et transparent en Algérie », titre El Khabar. Selon le journal, Michael Mann, le porte-parole de la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires extérieures, a insisté sur l’importance que donne l’Union européenne à un processus électoral équitable et transparent en Algérie, en affirmant que le fait que l’Union européenne n’envoie pas d’observateurs est dû essentiellement au retard dans l’envoie de l’invitation par les autorités algériennes.

À la une d’El Watan : « Régularité de la présidentielle : les Européens n’y croient pas ! ». « Bruxelles a décidé de ne pas envoyer ses observateurs pour la supervision de l’élection présidentielle du 17 avril prochain. Signe d’un refus à peine voilé de cautionner une présidentielle qui présente toutes les caractéristiques d’une élection algérienne >>, commente-t-il.

« Présidentielle 2014 : le refus diplomatique de l’UE », titre en une Liberté. « Chat échaudé craint l’eau froide ! Édifiée sans doute par les péripéties de sa supervision des législatives de mai 2012 quand ses fonctionnaires s’étaient vus refuser par le ministère de l’Intérieur l’accès au fichier électoral, l’Union européenne a décidé de ne pas envoyer des observateurs pour superviser l’élection présidentielle du 17 avril prochain », souligne-t-il.

Grève des cheminots

« Le trafic ferroviaire paralysé : l’ultimatum des cheminots >>, titre Le Quotidien d’Oran. « Le trafic ferroviaire était paralysé hier pour la troisième journée consécutive sur tout le réseau national. L’avis aux travailleurs, affiché hier dans les gares par la direction dont les termes évoquent avec amertume l’arrêt de travail observé depuis le 24 mars par le collectif des gares et inspection des trains, et ce malgré les engagements de la direction générale d’appliquer sans réserve tous les accords collectifs signés avec son partenaire social portant sur l’augmentation des salaires et/ou sur la revalorisation du régime indemnitaire », rapporte le journal.

« Après le train, la grève s’étend au métro : transports, rien ne va plus », titre Le Soir d’Algérie. « Rien ne va plus dans le secteur des transports, et la situation ne semble point inquiéter son premier responsable, Amar Ghoul, qui a déserté son poste ministériel, le temps d’une campagne électorale », souligne le journal. << Pour vendre l’image d’un candidat-président absent, le ministre des Transports semble peu se soucier de ces milliers d’usagers des chemins de fer, dont les travailleurs entament aujourd’hui, leur quatrième jour de grève. Comme si cette situation ne suffisait pas, voilà que le personnel du Métro d’Alger, emboîte le pas, depuis hier », ajoute-t-il.

Situation à Ghardaïa

« Un baril de poudre prêt à exploser : Ghardaïa, le calme trompeur », titre en une Le Soir d’Algérie. Le journal publie un reportage réalisé dans la ville de Ghardaïa : « Le calme régnant depuis quelques jours dans la vallée du M’zab est trompeur. La région vit sur un baril de poudre. Conflits intercommunautaires entre Arabes malékites et Mozabites berbères ibadites, cloitrés dans leurs quartiers respectifs, se disputant un espace devenu trop étroit, sous-tendu par une accumulation de haines et de rancœurs sans précédent ; mafia du foncier et trafiquants de drogue manipulant des casseurs malékites, sur fond de corruption, de chômage, de crise du logement, de laisser-aller des autorités locales pour ne pas dire absence de l’État, font que tous les ingrédients sont réunis pour que ça explose d’un moment à un autre. Ici, l’élection présidentielle semble déplacée ».


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