Les gardes communaux redéployés au sein des institutions et administrations publiques

Les gardes communaux seront redéployés au sein des institutions et administrations publiques, des établissements publics et entreprises publiques économiques, selon un arrêté du Premier ministre publié au journal officiel.

La signature de ce décret est intervenue le jour même de la rencontre entre le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et les représentants de ce corps. Ce redéploiement fait partie d’une série de concessions du gouvernement aux agents de la garde communale qui ont organisé plusieurs manifestions pour réclamer la satisfaction de leurs revendications.

Le redéploiement des gardes communaux « s’effectue sur des emplois permanents correspondant aux activités de prévention et de sécurité par des contrats de travail de durée indéterminée », précise le texte officiel. « La mise en œuvre de ce redéploiement sera conduite sous l’autorité du wali territorialement compétent, en coordination entre les services concernés chargés de la gestion de la garde communale et les organismes employeurs d’accueil », précise l’arrêté.

S’agissant des salaires devant être attribués dans le cadre de ce redéploiement, il est indiqué que « lorsque la rémunération mensuelle afférente au nouvel emploi est inférieure au revenu mensuel qui lui est servi dans son emploi d’origine, il est attribué à l’agent de la garde communale concerné un différentiel de revenu, dont le montant est égal à la différence entre les deux revenus » servis par les services du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales. Le différentiel de revenu, quant à lui, « est calculé à la date du redéploiement. Il constitue un montant fixe non révisable soumis à l’imposition et aux cotisations sociales (…) », est-il expliqué dans l’arrêté.

À la veille du lancement de la campagne électorale, les gardes communaux ont décidé de suspendre leur mouvement de protestation. « Nous avons reporté nos mouvements de contestation pour éviter tout dérapage, car il y a des parties qui veulent nous exploiter à des fins politiques », avait indiqué à la presse l’un de leurs représentants, Aliouet Lahlou.


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