Opposition au 4e mandat
« Différents courants politiques à Harcha : le rejet du quatrième mandat rassemble », titre en une El Watan. Selon le journal, les partis et personnalités politiques appelant au boycott de la présidentielle ont réussi, hier, à rassembler des milliers de personnes à la salle Harcha. « Les boycotteurs, qui se projettent déjà pour l’après-17 avril, veulent se poser comme un front politique alternatif en s’inscrivant durablement dans le temps », souligne le quotidien.
« Démocrates, islamistes et modérés à la salle Harcha : un cocktail politique pour le boycott », titre en une Algérie News. « Du démocrate Sadi à l’islamiste Ali Benhadj en passant par le modéré Mokri, ils étaient tous présents hier à la salle Harcha-Hassan pour appeler au boycott de l’élection présidentielle du 17 avril », écrit le journal.
Liberté titre : « Les Aurès ont marché jeudi : non au 4e mandat pour Bouteflika ». « Cadres supérieurs de l’État, ex-parlementaires et autres artistes à côté de milliers de citoyens anonymes venus des différentes localités de Batna, Khenchela, Oum El Bouaghi mais aussi de Béjaia, Bouira, Sidi-Bel-Abes, Biskra, El Bayadh et Ghardaia ont battu le pavé sur une distance de cinq kilomètres, à l’appel de la Coordination des arouch, le mouvement culturel amazigh, ainsi que d’autres associations », rapporte Liberté.
Présidentielle
Le Temps d’Algérie titre : « Présidentielle : le Front du changement votera à blanc ». « Le président du Front du changement (FC), Abdelmadjid Menasra, a annoncé hier à Alger que son parti a décidé de participer en votant à blanc lors de la présidentielle du 17 avril, pour protester contre l’intention de fraude et de confiscation de la volonté du peuple », écrit le journal.
« Ali Benflis s’adresse aux fonctionnaires et aux magistrats : je mettrai fin à la justice de la nuit et du téléphone », titre El Watan. « Avant de prendre son bâton de pèlerin et sillonner l’Algérie dans le cadre de la campagne électorale, le candidat Ali Benflis a réuni, jeudi à Alger, les avocats qui le soutiennent. C’était l’occasion pour le candidat indépendant de développer sa vision de la justice et de détailler les réformes qu’il veut engager dans ce domaine », rapporte le quotidien.
« Sortie médiatique de Liamine Zeroual : les partis politiques partagés », titre Le Soir d’Algérie. « La sortie médiatique de l’ex-président de la République, Liamine Zeroual, après quinze années de réserve, qu’exige son statut, n’a pas manqué de susciter la réaction de la classe politique nationale. Si certains, comme Ali Benflis, se reconnaissent entièrement dans sa déclaration, d’autres, à l’exemple du MSP et Jil Jadid, ne partagent pas son avis quant à la solution qu’il prône pour une transition démocratique : le passage par les urnes. Restent ceux, et pour ne citer que le PT, qui n’ont pas oublié la plus grande fraude électorale de toute l’histoire de l’Algérie, à savoir les législatives de 1997 ».
Entretien avec Abdelmalek Sellal
À la une d’Echourouk : « Abdelmalek Sellal, président de la campagne électorale du candidat Bouteflika dans un entretien à Echourouk : Said ne s’est jamais ingéré dans mes affaires ». Dans cet entretien, Abdelmalek Sellal dresse un bilan positif de Bouteflika. « Il innocente également le frère du président, à savoir Said, de toutes les rumeurs concernant son ingérence dans les affaires de l’État. Sellal a, en outre, nié l’existence d’un conflit entre lui et les chefs de l’armé », note le journal. Abdelmalek Sellal évoque, pour la première fois, le contenu de la Constitution et affirme « que la révision de l’article qui concerne le nombre de mandats présidentiels est envisageable ».
Entretien d’Ahmed Ouyahia à Berbère TV
« Il a qualifié Barakat d’opposition qui fait peur et qui est non démocratique… Ahmed Ouyahia : Bouteflika s’adressera, personnellement, aux Algériens : », titre Ennahar. Le journal revient sur l’entretien qu’a accordé Ouyahia à Berbèr TV. « Ahmed Ouyahia a révélé que le président va apparaitre dans les jours à venir dans l’un des rassemblements, qui auront lieu dans le cadre de sa campagne électorale », dit le journal.
« Il attribue la constitutionnalisation de Tamazight à Bouteflika et non à Massinissa : Ouyahia veut-il provoquer la Kabylie », s’interroge dans son titre Liberté. « Ahmed Ouyahia inspire une nouvelle polémique en déclarant sur Berbère TV que ce n’est pas Massinissa qui a inscrit tamazight langue nationale dans la Constitution, mais Bouteflika », souligne-t-il. « Faisait-il référence au roi numide ou visait-il le jeune Guermah, mort des suites de maltraitances subies dans les locaux de la gendarmerie de Beni Douala, en avril 2001 », écrit le journal.
Éducation
« 18 écoles n’ont pas dispensé de cours durant le deuxième trimestre : revendication d’un baccalauréat spécial pour les élèves de Ghardaia », titre El Khabar. L’union nationale des associations de parents d’élèves a demandé « un baccalauréat spécial » pour les élèves de la wilaya de Ghardaia, note le journal. Cette demande est justifiée par les événements qu’a connus la wilaya et qui ont perturbé les cours, et affecté l’état psychologique des élèves qui ont besoin d’une aide de psychologues dans les plus brefs délais, selon le journal.
« Deuxième trimestre scolaire : dysfonctionnement dans l’évaluation », titre El Watan. « Les associations de parents d’élèves ont relevé plusieurs dysfonctionnement dans l’organisation des compositions du deuxième trimestre, changeant ainsi toutes modalités d’évaluation », rapporte le quotidien.
