VIDÉO. La réussite est-elle possible en Algérie ?

fikra

La conférence Fikra 2015, s’est ouverte ce samedi 14 février, à Alger autour du thème de la réussite. Le potentiel et les échéances économiques de l’Algérie ont été largement abordés par les participants. Le pays toucherait du doigt la réussite économique, et pourtant sans réussir à l’atteindre.

Avec un effondrement du prix du baril de pétrole, il était évident que la destinée économique de l’Algérie allait être évoquée lors de la conférence qui a réuni environ 2 000 personnes. De nombreux acteurs économiques, dont des grands patrons algériens se sont penchés toute la journée sur la question. Diversifier l’économie ou pas ? Construire, produire, exporter, étaient les thèmes les plus abordés.

Areski Iberrakene et Yassine Bouhara, sont les fondateurs de Tell Group. Les deux hommes qui ont fait une carrière à l’international dans le monde de la finance, notamment aux États-Unis, ont choisi d’installer une filiale de leur groupe à Alger. En tant qu’investisseurs de l’étranger, mais d’origine algérienne, ils conseillent à l’Algérie de poursuivre ses efforts. « Il est nécessaire de faire des ajustements structurels, fiscaux, et de mentalité en Algérie pour attirer les investisseurs. Des ajustements par exemple sur la loi 51/49, la fiscalité, la régulation de change, l’accès au talent, la stabilité juridique, l’accès à l’information », expliquent en chœur les deux spécialistes de la finance et de l’investissement.

Une Algérie en développement pour les patrons algériens

Alors pourquoi l’Algérie se refuse-t-elle le succès ? Laïd Benamor, P-DG du groupe Amor Benamor et président de la Chambre algérienne de commerce et d’Industrie (CACI), intervenant durant la conférence s’est exprimé sur ce potentiel inexploité. Dans cette vidéo il revient sur les difficultés à résoudre en Algérie. « L’urgence est là, le pays doit inévitablement penser à produire et vite », selon le P-DG du groupe Amor Benamor.

« Même si le pétrole atteint demain 1 000 dollars, on doit trouver des alternatives et des ressources à long terme. Les ressources pétrolières sont appelées à disparaître. Nous avons des ressources agricoles, on peut très bien produire ici en Algérie », a-t-il expliqué à TSA. Et d’assurer que les entreprises privées sont prêtes à s’investir là où le public n’a pas encore investi. « Nous nous sommes engagés nous les opérateurs privés à développer des zones industrielles partout dans le pays même dans le Sahara », précise Laïd Benamor.


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