Le FLN dit oui à la réunion nationale du consensus qui sera organisée les 23 et 24 février à Alger. La décision a été annoncée ce jeudi 29 janvier par son secrétaire général, Amar Saadani, à l’occasion d’une rencontre entre les directions des deux Partis à Hydra.
Saadani qui a pris la parole au début de la réunion a précisé que la conférence du consensus se tient « dans un contexte politique et sécuritaire extrêmement sensibles ». Elle permettra, « si elle se tient», à la classe politique « d’amorcer le dialogue et d’échanger les opinions sur des questions importantes pour le pays », a-t-il ajouté.
La légitimité des institutions
Mais le FLN a tracé une ligne rouge, celle de la légitimité des institutions élues. « Nous avons dit à la direction du FFS que la légitimité de toutes les institutions de l’Etat, n’est pas un sujet sur lequel nous sommes prêts à débattre les 23 et 24 février », a expliqué Amar Saadani. Il citait « la présidence, le parlement et les assemblées locales». Il remerciera d’ailleurs le FFS d’avoir accepté cette condition. «Je vous remercie d’avoir pris en considération ce point à l’occasion de la dernière réunion de votre conseil national», s’est-t-il adressé à la direction du FFS.
La présidence approuve
Amar Saadani a fait savoir que le Président approuve cette initiative et toutes les démarches qui visent à unir la classe politique nationale. Il a ajouté que parmi les sujets qui y seront abordés par sa formation figure la révision de la Constitution.
Mohamed Nebou, premier secrétaire du FFS, a affirmé que « le parti se réjouit de la participation du FLN à la conférence nationale du consensus ». Cette adhésion « est importante », a-t-il précisé. Avant d’ajouter que « cette conférence sera une étape fondamentale dans le processus de reconstruction du consensus national ».
« Les signaux sont positifs »
Le FFS promet de redoubler d’efforts pour associer le maximum d’acteurs politiques et sociaux à cet événement. À la question de savoir combien de partis ont accepté l’invitation du FFS, la direction du parti a refusé de répondre : « Les signaux sont positifs », a précisé Nebbou.
De quel consensus peut-on parler en l’absence d’une partie de l’opposition dans cette conférence ? Là aussi le FFS esquive : cette question n’est pas à l’ordre du jour de la réunion d’aujourd’hui ».