DIRECT. Intervention de Sellal à la télévision : les principales annonces

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FIN de l’intervention de Sellal.

– Je rassure nos frères du Sud : l’exploitation du gaz de schiste n’est pas dans le programme du gouvernement. L’exploitation du gaz de schiste n’est pas à l’ordre du jour.

– On va créer un centre de formation sur le gaz de schiste à In Salah. Nous menons des expérimentations dans deux puits. Après nous allons arrêter et effectuer des études pendant 4 ans.

– Nous n’avons pas entamé la phase d’exploitation. Ce n’est pas prévu avant 2022.

– Je le dis et je le répète : Il n’y a pas d’exploitation de gaz de schiste. Ce n’est pas dans le programme du gouvernement. Mais Sonatrach doit acquérir les techniques d’exploitation du gaz de schiste.

– Jusqu’à 2022, nous lancerons des études pour connaitre nos réserves exactes de gaz de schiste.

– Nous avons adopté une loi en février 2013 sur le gaz de schiste pour étudier la possibilité de l’exploiter.

– Il y a plus de 10 pays qui exploitent le gaz de schiste. Nous consommons beaucoup de gaz. Ce qui veut dire que le niveau de vie a augmenté en Algérie.

– Nos efforts vont à l’exploitation des hydrocarbures conventionnels. Mais nous pensons aux futures générations. On doit se préparer.

– Avec les nouvelles découvertes, on a des réserves jusqu’à 2037.

– Nos réserves nationales d’hydrocarbures ne suffiront pas au-delà de 2027.

– Depuis des années, nous avons tout basé sur les hydrocarbures. Cette année sera difficile en terme de production d’hydrocarbures.

– Gaz de schiste : Nous sommes un gouvernement de dialogue. Nous n’avons aucun complexe. Le dialogue doit se poursuivre avec tous. Les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier. On doit répondre à leurs interrogations. Mais on ne doit pas cacher la vérité.

– Je suis optimiste pour l’avenir de l’Algérie. Et vous savez que je n’ai pas l’habitude de mentir.

– A la fin de l’année, nous allons organiser un séminaire économique Algérie-Afrique pour permettre à nos entreprises d’exporter vers l’Afrique.

– On ne va pas revenir sur 49/51, la subvention de l’électricité, l’eau. La redistribution de la richesse doit être équitable.

– Mais seul le Conseil de la monnaie et du crédit de la Banque d’Algérie est autorisé à délivrer ces autorisations, au cas par cas. On veut sauvegarder nos réserves de change.

– Il y a des entreprises algériennes qui exportent et nous allons les encourager en leur permettant d’investir à l’étranger.

– La licence d’importation va jouer un rôle important dans la maîtrise des importations.

– Nous allons encourager la production nationale. Tout ce qui est produit en Algérie, même avec des partenaires étrangers, sera priorisé, à partir d’un taux d’intégration de 40%.

– Dans le médicament, on a constaté une hausse inacceptable des prix.

– En 2014, la Banque d’Algérie a présenté 142 dossiers de fraude devant la justice.

– A partir de 2015, on revient aux licences d’importation pour maîtriser l’importation. Il y a de la fraude.

– Il y a du gaspillage dans certains secteurs.

– Nos priorités : l’agriculture, l’énergie, l’industrie, le tourisme et les nouvelles technologies. Des secteurs qui vont créer des richesses.

– Il ne s’agit pas d’austérité mais de maîtrise des dépenses.

– Nous allons poursuivre le rythme de créations des entreprises par les jeunes. On va poursuivre le renforcement du dispositif Ansej pour aider les jeunes à créer leurs entreprises.

– L’Education nationale va recruter un nombre important d’enseignants. La santé également va poursuivre les recrutements.

– Pour tout ce qui est en relation avec le social (Education, Santé, eau), tout ce qui est programmé sera exécuté.

– La fonction publique n’est pas le principal secteur qui recrute en Algérie.

– On va régler tous les problèmes des entreprises. Dans tous les domaines : le foncier, les banques, etc.

– Le pétrole ne reviendra pas à 120 dollars.

– Nous allons renforcer les entreprises pour créer de la richesse. Nous allons aussi aller sur les marchés extérieurs. Il faut que le secteur productif algérien investisse à l’étranger.

– Nous allons aider les entreprises, publiques et privées. Je ne fais aucune différence entre l’entreprise privée et publique.

– Certains investissements seront financés sur le budget de l’Etat, d’autres à partir du marché, les banques, comme l’extension de l’aéroport d’Alger.

– Nous allons réduire certaines dépenses non essentielles. Certains projets, comme les tramways, les chemins de fer seront concernés. Ils seront retardés.

– Nous poursuivons le rythme des investissements, notamment le volet social (logements, écoles, etc).

– Nous allons avoir un déficit de 14,7%, si nous poursuivons à ce rythme de dépenses et de recettes.

– Nous nous sommes préparés, depuis. Aujourd’hui, nous sommes dans la crise. Personne n’avait anticipé une telle baisse, de 120 à 50 dollars. Nous avons pris comme prix de référence un baril à 60 dollars.

– La baisse des prix du pétrole va se poursuivre.


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