Le Cabinet de conseil britannique Control Risks a publié, jeudi 8 janvier, un nouveau rapport Risk Map 2015 répertoriant des risques à travers le monde. Le document révèle notamment que 200 citoyens algériens seraient impliqués dans le conflit syrien. Le rapport ne précise pas dans quels groupes ils combattraient.
Dans la région MENA, l’Algérie serait, selon Control Risks, parmi les pays qui fournissent le moins de combattants étrangers dans le conflit syrien. Seuls 200 Algériens seraient présents en Syrie, contre 3 000 Tunisiens et 1 500 Marocains, selon le rapport. Notre voisin de l’est serait le plus gros « exportateur » de combattants, devant l’Arabie Saoudite avec 2 500 ressortissants, indique Control Risks.
C’est un changement radical par rapport aux années 1990 et 2000 quand l’Algérie était l’un des principaux pourvoyeurs de combattants dans les différents conflits : Afghanistan, Bosnie, Irak, etc.
Ce phénomène est marginal dans les petites pétromonarchies du Golfe comme le Qatar, les Emirats Arabes Unis (EAU) ou Bahreïn, 15 personnes ou moins seraient concernées, toujours selon ce même rapport.
