Les passagers du vol Air Algérie AH 1123 en provenance de Paris (Orly-Sud), à destination de Constantine en Algérie, ont enduré un retard de 15 heures, dimanche 14 décembre. Le départ de Paris était prévu à 16h35 le dimanche 14 décembre, mais l’avion n’a décollé qu’à 9h30, le lendemain, rapporte Sofiane Abbas, l’un des passagers du vol, qui ont lancé une pétition pour se plaindre.
« Nous avons dû leur mettre la pression pour être pris en charge »
Livrés à eux-mêmes pendant plusieurs heures, ils n’ont reçu aucune indication de la part d’Air Algérie : « Aucun responsable, que ce soit le chef d’escale ou le personnel d’Alyzia (un prestataire de services pour la compagnie nationale) n’a daigné nous répondre ».
Devant l’impatience des passagers, des représentants d’Air Algérie ont finalement expliqué que le vol avait été annulé, pour cause de brouillard, indique notre source. Dès lors, les employés d’Air Algérie ont tout fait pour les évacuer de la zone d’embarquement (« sous-douane ») et ont menacé de faire intervenir la police, toujours selon M. Abbas. Une attitude méprisante, déplore-t-il.
Les passagers ont refusé, sachant que « s’ils quittaient la zone, ils n’auraient plus aucun interlocuteur pour les prendre en charge ». Face à la résistance des passagers, les responsables d’Air Algérie ont annoncé qu’un avion avait été envoyé d’Alger pour les rapatrier, selon Abbas.
En effet, l’aéronef est arrivé vers 23h30 mais… trop tard : les vols à partir de l’aéroport d’Orly s’arrêtent à 23h45, toujours selon la même source. Finalement, les passagers en colère ont obtenu d’être pris en charge par Air Algérie. Ils ont été transportés à l’hôtel Mercure, non loin d’Orly vers 1 heure du matin puis ont été récupérés aux alentours de 4h30 pour rentrer à Constantine, indique notre source.
Il aura fallu 15 heures « d’attente, de stress, de pression et de mépris », déclare-t-il en substance.
