Première répercussion directe de la chute du pétrole sur l’Algérie

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La compagnie irlandaise basée à Dubaï, Dragon Oil, renonce à racheter sa compatriote Petroceltic, affirme, ce lundi 1er décembre, The Financial Times (FT). Petroceltic est présente en Algérie, à travers notamment le mégaprojet de production de condensat à Ain Tsila qui doit entrer en production en 2018, rappelle la même source.

Un frein pour le développement de l’industrie pétrolière

L’annulation de cette opération évaluée à 492 millions de Livres sterling (soit plus de 770 millions de dollars) est directement imputable à l’effondrement des cours du pétrole, estime FT. Le journal précise que c’est une illustration supplémentaire de l’impact de la chute des prix du baril sur l’industrie des hydrocarbures.

En Algérie, cette situation va nuire à l’attractivité du secteur pétrolier national et risque de dissuader les investisseurs étrangers de se lancer dans des projets dans le pays. L’on sait que l’Algérie peine déjà à trouver preneurs pour les appels d’offres lancés dans l’amont pétrolier (recherche et exploration). Un autre facteur dissuasif réside dans la taxe sur les superprofits, qui réduit la rentabilité des investissements en Algérie.

En revanche, citant un communiqué du directoire de Petroceltic, FT se veut rassurant quant au maintien du projet d’Ain Tsila. Au vu des « progrès réalisés et des étapes franchies, l’actif de classe de mondial d’Ain Tsila… ne sera probablement pas affecté par la volatilité actuelle sur le marché du pétrole brut ».


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