La rencontre entre Amar Saadani, secrétaire général du FLN, et la délégation de l’Union européenne qui séjourne actuellement en Algérie s’est mal déroulée. Face à ses interlocuteurs, le patron du FLN a émis plusieurs réserves, qui « émanent des militants » du parti, selon lui.
Rencontré à l’issue de cette entrevue, Amar Saadani a énuméré à TSA les réserves qu’il a formulées. « Nous avons dit que l’agenda de la délégation européenne qui séjourne en Algérie n’est pas connu et il reste ouvert. La délégation a établi une liste de contacts, en dehors des partis et des associations, reconnus officiellement. Ce que nous considérons comme une ingérence dans les affaires intérieures du pays », explique-t-il.
Des reproches qui ont été rejetés par le chef de la délégation européenne. « Il n’était pas content, mais nous avons insisté car il s’agit d’une demande de nos militants », ajoute M. Saadani. Face à ses interlocuteurs, Amar Saadani a rappelé « le rôle négatif » joué, selon lui, par l’Union européenne dans plusieurs pays arabes, aujourd’hui en proie au chaos. Il a notamment cité la Libye dont la situation a impacté fortement la sécurité de l’Algérie.
Selon lui, « c’est la première fois que l’Union européenne travaille de la sorte en Algérie. Ce qui risque de nuire à nos relations avec elle ».