Ali Haddad, candidat unique à la présidence du FCE, a entamé, ce samedi 8 novembre à Oran, sa campagne électorale avec une rencontre avec les chefs d’entreprises de la région Ouest.
Devant un parterre composé d’une centaine de patrons dont Karim Cherif (hôtellerie) et Hocine Metidji (groupe Metidji, agroalimentaire), M. Haddad a présenté son programme qui s’articule autour de cinq grands axes : une connexion à droite avec les pouvoirs publics, faire du Forum un pôle représentatif de l’entreprise algérienne, organiser une meilleure proximité avec les adhérents, consolidation de l’organisation interne du Forum et le développement des relations de partenariat à l’international. M. Haddad vise à réaliser l’unité des rangs des investisseurs algériens.
« C’est un défi que nous devons relever en faisant du Forum un espace ouvert à toutes les potentialités qui œuvrent pour le développement de l’entreprise algérienne. Nous visons à créer les conditions pour parvenir, d’ici une décade, à un taux de croissance entre 8 et 10% », a-t-il indiqué avant d’ajouter que les pouvoirs publics ne font plus aujourd’hui le distinguo entre entreprises publiques et privées.
« Nous partageons cette vision et nous sommes convaincus que l’entreprise algérienne est avant tout nationale, et œuvre pour le développement du pays », dira-t-il. Il a, par ailleurs, indiqué que son programme vise aussi à créer un environnement favorable au développement de l’entreprenariat.
« C’est un défi que nous voulons relever. Des entreprises sont en difficulté et il faut trouver ensemble les solutions à cette situation. C’est pourquoi le FCE se doit de devenir une force de proposition, et une voix qui jouit d’une base solide. Ma candidature trouve sa force dans la volonté de tous de faire de l’entreprise algérienne un vecteur de développement du pays », a-t-il soutenu.
