La gendarmerie peine à finaliser son redéploiement à Tizi Ouzou

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Entamé en 2007, le projet de redéploiement de la gendarmerie à Tizi Ouzou peine à atteindre ses objectifs. Les chiffres présentés, ce mardi 4 novembre, à l’occasion de la visite de Aïssa Bidal, général de la première région, le confirment : sur les 67 communes que compte la wilaya de Tizi Ouzou, seules 25 sont aujourd’hui dotées de brigades de gendarmerie. Ce chiffre n’a été atteint qu’hier suite à l’inauguration de deux nouvelles brigades à Mâatkas et au centre-ville de Tizi Ouzou.

Le taux de couverture du territoire de la wilaya n’a de ce fait connu qu’une timide croissance pour atteindre 37%. Un taux appelé à enregistrer une nouvelle évolution d’ici la fin de l’année avec l’ouverture des brigades d’Ifigha et Iferhounène. 

« Nous envisageons d’atteindre un taux de 100% de couverture du territoire de la wilaya à l’achèvement du programme de 15 nouvelles brigades en réalisation », a déclaré le général de la première région militaire sans fixer de délai.

La réalisation de ces brigades a souvent été contestée par les habitants. La gendarmerie a été retirée de Kabylie au début des années 2000, après le « Printemps noir ». Cette décision du pouvoir en réponse à une revendication des aarouchs a favorisé l’insécurité et l’installation de groupes du GSPC qui ont fait de la Kabylie leur principal fief en Algérie.


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