France : un entraîneur de Ligue 1 se moque des joueurs africains

Sagnol²

L’entraîneur de Bordeaux (Ligue 1, France), Willy Sagnol, n’aime pas les joueurs africains et il ne le cache pas. Lundi 3 novembre, face aux lecteurs du quotidien régional Sud Ouest, l’ancien international français a déclaré : « L’avantage du joueur typique africain, c’est qu’il n’est pas cher quand on le prend, c’est un joueur prêt au combat généralement, qu’on peut qualifier de puissant sur un terrain. Mais le foot, ce n’est pas que ça. Le foot, c’est aussi de la technique, de l’intelligence, de la discipline. »

L’ancien défenseur des Bleus répondait ainsi à une question sur comment il allait gérer l’absence des internationaux retenus pour la CAN 2015. Des propos qui ont suscité la polémique en France où les joueurs africains sont nombreux en Ligue 1 et Ligue 2. A une nouvelle question sur le risque de « se priver d’un réservoir de joueurs »Sagnol a enfoncé le clou : « Tant que je resterai entraîneur du club, il y aura beaucoup moins de joueurs africains qui rejoindront les rangs des Girondins de Bordeaux parce que je n’ai pas envie de me retrouver avec 12 gars qui se barrent tous les deux ans ».

L’occasion pour l’ancien sélectionneur de l’équipe de France espoirs d’exposer ses critères de recrutement : « Ce sont des critères à prendre en compte au moment d’un recrutement. Il faut de tout. Des Nordiques aussi, c’est bien les Nordiques,  bonne mentalité. C’est un mélange, une équipe de foot, c’est comme la vie, c’est comme la France, c’est un mélange. On a des défenseurs, des attaquants, des milieux, des rapides, des grands, des petits, des techniques ». 

Le 20 octobre,  l’international algérien Rafik Djebbour avait déclaré avoir senti du racisme en France. En 2010, lors d’une réunion de la direction technique nationale de la Fédération française de football (FFF) , la mise en place d’«espèces de quotas » avait été évoquée  afin de réduire la proportion de joueurs «physiques » dans la formation française, rappelle le quotidien Le Monde.


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