Le FFS explique les raisons du boycott du vote de la Loi de finances

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Le FFS a décidé de boycotter le vote de la Loi de finances, ce mercredi 29 octobre, à l’Assemblée populaire nationale (APN), indique-t-il dans une déclaration.

Ce boycott est imposé «par les modalités chaotiques avec lesquelles le projet de loi a été soumis aux députés », justifie le FFS. Déposé par le gouvernement au bureau de l’APN le 1er septembre dernier, dans les délais, le projet de loi n’a été remis aux membres de la commission finances et budget que 28 jours plus tard, la veille de sa présentation par le représentant du gouvernement, rappelle le FFS qui s’interroge : « De quels délais disposent les députés pour en débattre valablement avec le ministre ? ».

Il se demande également comment les députés pouvaient étudier des « pavés » de plus de 2 000 pages en l’espace d’une petite semaine alors que le document n’a été remis aux députés que le 15 octobre. « Le débat en plénière a été programmé alors que la commission finances et budget n’a pas terminé ses travaux ; son rapport partiel n’a été remis qu’à quelques heures du début des interventions des députés. Le comble est atteint quand le rapport final de la commission n’est remis qu’aujourd’hui ; le jour du vote sur la loi de finances », déplore-t-il. «Tout cela pour constater, en définitive, que le projet de loi initial du gouvernement est resté en l’état ; tout au plus a-t-il subi un léger lifting pour plus d’attractivité », souligne-t-il encore.

C’est pourquoi, à travers le boycott, le FFS « veut, encore une fois, interpeller les membres de cette institution et ses responsables en particulier sur la légèreté dangereuse avec laquelle sont traitées les lois de ce pays », conclut la déclaration.

La loi de finances a été adoptée à la majorité ce mercredi par les députés de l’APN.


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