Issad Rebrab contre Ali Haddad ? Le duel entre les patrons des deux plus grands groupes privés algériens, pour diriger le FCE, a très peu de chances d’avoir lieu. Le président de Cevital a entrepris des démarches pour se porter candidat à la succession de Réda Hamiani à la tête de l’organisation patronale. Sans succès pour le moment, en dépit du soutien d’une partie des membres du comité ad-hoc, en charge de la validation des candidatures. « Des membres du comité ad-hoc sont favorables à la candidature de Rebrab, mais ils n’ont pas réussi à l’imposer », affirme une source patronale.
Les adversaires du patron de Cevital s’y sont opposés. « Rebrab a démissionné du FCE. Il ne peut pas se porter candidat directement. Il faut qu’il adhère à nouveau et après il pourra se présenter. Nous sommes prêts à l’affronter », explique un proche d’Ali Haddad.
Pour les partisans de Rebrab, une candidature du patron de Cevital donnerait du crédit au futur président du FCE. « Il faut accepter la candidature de Rebrab. C’est l’un des membres fondateurs et c’est le plus grand patron du pays. Et puis, la campagne électorale sera animée et le vainqueur aura une crédibilité », affirme un autre patron, plutôt hostile à une candidature unique d’Ali Haddad.
À deux jours de la clôture des candidatures dimanche prochain, Issad Rebrab a très peu de chances de briguer la direction du FCE. Au grand bonheur du patron du géant du BTP, ETRHB Haddad, quasiment assuré de gagner lors de l’Assemblée générale élective le 17 novembre prochain. « Nous avons déjà recueilli 130 parrainages sur 238 membres à jour dans leur cotisation », explique le proche de Haddad. L’unique candidat à la succession de Hamiani entamera tranquillement sa campagne électorale le 8 novembre prochain à Oran pour la terminer le 20 novembre à Alger. Il se rendra à Bordj Bou Arreridj et Constantine le 13 novembre et à Hassi Messaoud le 16 novembre.
