Le changement ne peut pas se faire loin du pouvoir a déclaré, ce mardi 30 septembre, Mohamed Nebbou, premier secrétaire du FFS dans un entretien au site arabophone AlHadath-dz.com. « De nombreux chercheurs et spécialistes en politique ont démontré que le changement ne peut pas se faire loin du pouvoir. Le FFS a donc adopté ce principe », a-t-il expliqué.
Nebbou affirme que le prochain combat de son parti consistera « Á rassembler toutes les parties concernés autour d’une même table afin de préparer un projet qui fera sortir le pays de la crise. »
Le refus du FFS de faire partie de l’instance de concertation et de suivi relevant de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) « N’est pas un rejet des autres partis politiques », affirme M. Nebbou. « Nous ne sommes contre personne. Le FFS suit de près les activités de tous les partis et nous restons ouverts au dialogue », a-t-il assuré. « Nous avons nos propres méthodes et principes », a-t-il poursuivi.
Concernant l’état de santé de Bouteflika, le patron du FFS, estime que c’est « secondaire. » « L’état de santé du président n’est pas plus important, pour nous, que le changement de tout le système », explique-t-il. « Le FFS travaille sur un projet depuis des années. Ce projet ne s’arrêtera pas à des personnes ou à un parti. »
Concernant la question sécuritaire en Kabylie, le premier secrétaire du FFS insiste sur le fait que la région « est un havre de paix. » « Nous n’accepterons pas que des personnes essayent de faire sombrer la région dans la violence. Le FFS a déjà fait échouer plusieurs tentatives qui visaient la région », a-t-il lancé.