22h30. Le MSP dénonce un complot contre l’Algérie
Le président du MSP est revenu, ce mercredi 24 septembre, sur l’assassinat de l’otage français Hervé Gourdel en évoquant un « complot contre l’Algérie ». « Il semble que le complot contre l’Algérie s’approche. Que Dieu nous en préserve ! », a-t-il écrit sur sa page Facebook. « Que le système politique algérien comprenne qu’il ne peut satisfaire les puissances internationales quels que ce soient les avantages qu’il lui offre car il s’agit de forces colonisatrices insatiables », ajoute-t-il.
Donnant l’histoire de l’empire ottoman et de l’Algérie à la veille de l’occupation française en exemple, Abderrezak Mokri estime que le terrorisme « est un projet international pour frapper l’islam », « dominer le monde musulman et ses richesses » et pour « protéger Israël ». Pour lui, le pouvoir doit accepter le « consensus autour du changement », « la réforme », « les libertés et la transition démocratique » pour protéger le pays.
Le système politique « a une chance qui ne se renouvèlera pas. Celle d’avoir une opposition sage et consciente des dangers qui menacent le pays ». « Une opposition qui est prête pour coopérer pour un réel compromis garantissant le présent et le futur de l’Algérie », poursuit-il. Le patron du MSP prévient, toutefois, que l’opposition « n’est pas prête à faire un compromis pour les personnes qui contrôlent ce système politique ». « L’heure est grave et le temps est à la prudence (…). Et le complot contre l’Algérie sera un désastre pour tout le monde », conclut-il.
20h00. Le président Abdelaziz Bouteflika, le gouvernement et le peuple algérien présentent leurs condoléances aux membres de la famille de la victime et au gouvernement français, leur expriment leur soutien total et partagent avec eux leurs douleurs. L’Algérie réaffirme sa détermination à combattre le terrorisme sous toutes ses formes et garantit la protection des ressortissants étrangers se trouvant sur son territoire.
18h55. Dans son communiqué, le ministère de la Défense nationale n’évoque pas la mort de l’otage. Actuellement, des unités de l’armée sont à la recherche du corps d’Hervé Gourdel.
18h50. Communiqué du ministère de la Défense nationale. Ci-après le texte intégral : « Depuis que des informations sont parvenues, portant sur l’enlèvement d’un ressortissant étranger par un groupe terroriste au niveau de la zone du Djurdjura, les forces de l’Armée nationale populaire ont déclenché des opérations de ratissage et de recherche de grande envergure, en déployant tous les moyens humains et matériels nécessaires en coordination et en coopération avec les différents services de sécurité, en vue de retrouver le ressortissant enlevé et de neutraliser ces criminels.
Le ministère de la Défense nationale affirme, une fois de plus, que les opérations de lutte anti-terroriste et la poursuite de ces criminels où qu’ils se trouvent demeurent toujours en vigueur, avec abnégation et détermination, jusqu’à leur élimination totale et la purification du pays de leurs actes abjects”.
18h35. Abdellah Djaballah, président du Front pour la justice et le développement (FJD,) à TSA : « Nous rejetons, nous condamnons et nous dénonçons ces comportements. Ce citoyen français est venu en Algérie avec un visa. C’est un contrat. Donc, il était sous la protection des Algériens. C’est un innocent qui n’a rien fait pour être tué. Les citoyens ne doivent pas être tenus pour responsables des décisions prises par leur gouvernement. Pour ce qui est du terrorisme, je pense qu’on ne peut lui apporter une solution à travers le tout sécuritaire ».
18h15. Le président français François Hollande a réagi à l’annonce de la mort de l’otage français en Algérie Hervé Gourdel. « Hervé Gourdel est mort parce qu’il était français. Parce que son pays combat le terrorisme », a-t-il déclaré
Le président a réaffirmé sa volonté de poursuivre les bombardements en Irak face à Daech, aux côtés des États-Unis. « Ma détermination est totale et cette agression ne fait que la renforcer. Nous continuerons à lutter contre le terrorisme partout », a-t-il dit.
18h00. François Hollande confirme la mort de l’otage Gourdel, selon France Info. Hervé Gourdel « assassiné lâchement, cruellement », a déclaré le président français depuis New-York.
17h50. Abdellah Zekri, président de l’Observatoire français contre l’islamophobie et membre du Conseil français du culte musulman, à TSA : « Ce sont des criminels qui n’ont aucune relation avec l’islam ». « Je suis en colère contre ces assassins qui ont tué un Français venu en toute confiance en Algérie », ajoute-t-il. « Ce sont des criminels qui tuent au nom de l’islam, ce qui porte atteinte à notre religion et aux musulmans notamment ceux qui habitent en France », poursuit-il.
17h35. Le maire de Saint Martin Vesubie (Alpes Maritimes), Henri Giuge, commune d’origine d’Hervé Gourdel : « Je suis totalement effondré ». « C’est injuste ». Sur la décision du gouvernement français de ne pas négocier avec les ravisseurs. « C’est un regret. C’est peut-être la porte ouverte à d’autres prises d’otages. Et j’ai peur pour la France. Peut-être qu’il ne fallait pas s’engager dans ce conflit (le bombardement en Irak). »
17h05. Le RCD réagit à l’annonce de l’exécution de l’otage Hervé Gourdel. « Le RCD condamne fermement cet acte ignoble et rappelle combien les autorités ont failli à juguler la menace terroriste et à continuer à instrumentalise
L’otage français, kidnappé dimanche en Kabylie, aurait été exécuté par ses ravisseurs, annonce la radio France Info. Il aurait été décapité par ses ravisseurs. Une vidéo a été diffusée par le groupe terroriste sur Internet, selon les agences d’information. Les gouvernements français et algérien n’ont pas encore réagi à l’information.
Selon une source sécuritaire algérienne qui s’est confiée à TSA, l’otage aurait été tué dans la région des Ouassifs, à Tizi Ouzou. Des unités de parachutistes se trouvent actuellement sur les lieux à la recherche du corps et des ravisseurs.
Sur la vidéo, on peut voir Hervé Gourdel, à genou devant quatre hommes. Il commence par prendre la parole. « Hollande, tu as suivi Obama » Puis l’un des djihadistes prend la parole. Le France « ne s’est pas contentée de violences au Mali et en Algérie (…), elle a combattu tous ceux qui ont embrassé l’islam ».
