Le secrétaire général du FLN poursuit son offensive. Après avoir annoncé des changements politiques importants, Amar Saâdani a critiqué ce samedi 20 septembre la mainmise du gouvernement sur les assemblées locales. « La domination du pouvoir exécutif sur les assemblées locales élues empêche la libération de l’initiative et entrave la bonne gestion des affaires publiques par les assemblées communales et des wilayas », a déclaré Amar Saâdani lors d’une réunion avec les militants de son pari.
« De quelles prérogatives disposent les présidents des Assemblées populaires communales à part celle de ramasser les ordures ménagères », s’est-il interrogé, selon des propos repris par l’APS. « Malgré cela, ils (les présidents d’APC) font l’objet de poursuites judiciaires, parfois non fondées », déplore-t-il.
Le FLN réclame la gestion des affaires publiques, au niveau local, lorsqu’il est majoritaire aux assemblées, affirme encore Saâdani. « Le pouvoir émane du peuple qui a accordé sa confiance au parti du FLN pour la gestion de ses affaires et non au pouvoir exécutif », estime Saâdani qui soutient que son parti « revendique, lorsqu’il est majoritaire dans les assemblées, la gestion des affaires publiques au niveau local ». Il cite, dans ce cadre, le cas de M’Sila où son parti est majoritaire à l’APW, laquelle est présidée par un élu d’un autre parti, tout comme la présidence de certaines commissions.