Constitution : les promesses et les attentes de Amar Saâdani

saadani

Amar Saâdani a défendu une nouvelle fois, ce mercredi 24 septembre, l’idée d’édification d’un État civil et le principe de séparation des pouvoirs. Le secrétaire général du FLN, qui a réuni son Bureau politique, a souligné dans son discours d’ouverture que le moment est venu  pour « mettre  fin aux interférences entre  les différentes institutions ». « Chaque institution devra jouer son rôle dans le cadre des prérogatives définies par la loi. Cela concerne aussi bien l’armée que la justice ou la presse », a-t-il dit.

Pour Amar Saâdani, un changement s’impose dans les pratiques politiques. Cela peut se faire, de son avis, avec l’appui de l’opposition à qui il a lancé un nouvel appel. « L’opposition doit s’impliquer », a-t-il dit.

Ce changement, revendiqué par le FLN, pourrait intervenir après la révision de la Constitution. Un texte, a promis M. Saâdani, qui garantira « les droits de l’opposition », et aussi ceux du FLN qui revendique la gestion du gouvernement. En effet, pour M. Saâdani, il n’est pas normal qu’un parti majoritaire soit écarté du gouvernement : « Nous avons la majorité, notre rôle ne peut pas être réduit à la distribution du sucre et de l’huile. Nous devons reprendre le gouvernement », a-t-il insisté.

Amar Saâdani a également défendu les élus locaux. Il a dénoncé « la mainmise de l’administration sur les assemblées locales ». « Il n’est pas normal qu’un maire élu par le peuple soit mis en prison par un simple agent ou un employé de  l’administration », a-t-il soutenu. Il a demandé plus de prérogatives pour les assemblées de wilayas, « contrôlées abusivement par les walis », selon lui.

Dans le communiqué sanctionnant la réunion du Bureau politique, le FLN a réitéré son soutien au Président et à l’Armée. Il a condamné le kidnapping du ressortissant français à Tizi Ouzou.


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