La pluie n’est pas tombée en quantité depuis plusieurs mois sur de nombreuses régions du pays. « Il y a un manque de pluie notamment dans l’est du pays, mais il n’y aucun risque sur l’alimentation en eau potable des populations », assure Nassira Medebbeb, chargée de communication au ministère des Ressources en eau.
L’Algérie dispose de barrages et de stations de dessalement d’eau de mer pour alimenter les populations en eau potable. « Nous sommes au début de l’automne. Le taux de remplissage des barrages est de 68% et nous avons 9 stations de dessalement d’eau et 2 usines seront réceptionnées bientôt à Oran et à Ténès », explique-t-elle.
Pour la région Est du pays, la plus touchée par la sécheresse, de nombreux projets lancés par le ministère des Ressources en eau seront bientôt réceptionnés, comme les transferts d’eau du barrage de Beni Haroun, vers les wilayas de Batna, Khenchela, M’sila, Oum El Bouaghi et la réalisation du barrage de Oued Djedra à Souk Ahras. « La plupart des projets lancés par le ministère des Ressources en eau seront réceptionnés d’ici la fin de l’année ou au premier semestre 2015 », affirme Mme Medebbeb.
Le Centre et l’Ouest du pays sont relativement épargnés par l’impact du manque de pluie sur la disponibilité de l’eau dans les robinets. « Il y a une répartition déséquilibrée de l’eau en Algérie. Le problème ne se pose pas à l’Ouest et au Centre du pays mais à l’Est », souligne-t-elle.
Outre les projets de construction de barrages et de stations de dessalement d’eau, le ministère travaille sur la réhabilitation des réseaux de distribution qui touchent toutes les villes pour réduire les fuites d’eau, rassure-t-elle.
