Les syndicats de l’Éducation menacent de revenir à la charge

lycée

L’année scolaire s’annonce agitée. À quelques jours de la reprise des cours, les syndicats de Éducation nationale sont mécontents. Les réponses apportées à leurs revendications par la ministre de l’Éducation, jeudi 28 août, ne les satisfont pas. Les revendications qui ont conduit à des grèves l’an dernier existent toujours. Résultat : le risque de grève est présent.

« Le risque de grève existe. L’année scolaire ne va pas connaître de stabilité », a indiqué à TSA, le porte-parole du Syndicat national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane. Il indique qu’aucune décision n’a été prise pour le moment. « Nous allons en discuter lors du prochain conseil national qui aura lieu en septembre prochain », précise-t-il.

Le Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) partage le même avis. « Les causes pour lesquelles nous avons fait grève l’an dernier sont toujours là. Plusieurs revendications, dont celles liées à la prime de zone, au dossier du logement et de la retraite n’ont pas été satisfaites », affirme à TSA, le chargé de communication du Cnapest, Messaoud Boudiba.

Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) est également mécontent des résultats de la réunion avec la ministre. Il qualifie ces rencontres de « stériles », car elles n’ont apporté « aucune solution concrète aux revendications soulevées ». Dans un communiqué rendu public, le CLA indique qu’il n’est pas possible d’assurer une « bonne rentrée scolaire lorsque des dizaines d’enseignants n’ont pas encore reçu leurs salaires depuis 2011 ».


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici